Le sénateur Michel Dennemont (LREM) est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Michel Dennemont, sénateur de La République en Marche (LREM) est invité sur le plateau d’Antenne Réunion. Il revient sur l’interview du président de la République Emmanuel Macron.
"On reproche souvent aux politiques de ne pas faire ce qu’ils ont dit. Pour une fois qu’un politique fait ce qu’il a dit, il faut le féliciter. Emmanuel Macron a 5 ans pour faire tout ce qu’il a dit. Le rythme de travail qu’il a signifie qu’il veut aller au bout de tout ce qu’il a dit. Certaines décisions qu’il a pris jusqu’à maintenant, comme la limitation à 80 km/h, la suppression de l’APL accession... Il commence à comprendre qu’il est parti un peu vite et sans consulter les gens qui connaissent le sujet", indique Michel Dennemont.
Une interview d’une heure, mais pas un mot sur l’Outre-mer. Pas de quoi s’inquiéter selon le sénateur.
"Au contraire, c’est très bien. Aujourd’hui c’était un discours de politique générale, pourquoi parler que de La Réunion et de l’Outre-mer. Il a parlé à la France et aux Français."
"Pour l’instant, il ne peut plus reculer pour cette année, car c’est dans le projet loi finance. Des décisions seront prises pour réparer cette injustice pour passer le cap de 2018."
"Tous les parlementaires sont intervenus pour le rétablissement de l’APL accession pour son rétablissement."
"Je suis allé voir le ministre du Logement, il y a des lignes budgétaires qui ne sont pas dépensées. Cela pourrait aider pour le montage des dossiers en cours pour cette année. L’année prochaine, en principe, le président de la République devrait pouvoir rétablir l’APL accession", poursuit le sénateur LREM.
"Il y aura plus de travail pour chaque parlementaire, donc il faut demander plus de collaborateurs. On ne demande pas plus d’argent, mais des collaborateurs en plus. Passer d’environ 700 députés à 400-450, ce n’est pas une révolution."