Députée de La Réunion, Nadia Ramassamy est l’invitée du 19h d’Antenne Réunion.
Emmanuel Macron est venu me voir dans l’avion et m’a dit : je sais tout de vous”
Nadia Ramassamy est de retour à La Réunion après avoir accompagné en Inde le président de la République Emmanuel Macron. La députée est sur le plateau d’Antenne Réunion. C’est la seule Réunionnaise à avoir rejoint cette délégation.
"J’ai été invitée par le président il y a un quinzaine de jours. Dans l’avion présidentiel je me suis présenté. Il m’a répondu : je sais tout de vous, tout sur votre parcours. J’ai été conviée à venir en Inde avec lui. Il y a deux mois de cela j’ai été invité par le Premier ministre indien, également pour venir à New Delhi."
La députée est également membre du groupe d’amitié France-Inde à l’Assemblée nationale. Huguette Bello et David Lorion en sont vice-présidents. Elle explique ce qui a fait pencher la balance de son côté.
"Je suis d’origine indienne, je suis de l’île de La Réunion. Je suppose que le président a aussi fait sa recherche par rapport à ma personnalité à La Réunion. Je représente aussi des gens de droite et de gauche, j’ai toujours dit que mon parti c’est la population."
“Nous avons rencontré des parlementaires homologues indiens. Nous avons également vu l’ambassadeur de France et des ressortissants français."
"C’est la première fois que la France et l’Inde ont présenté une vision commune stratégique pour l’océan Indien. Nous avons eu une reconnaissance de La Réunion en tant que point stratégique pour l’union entre la France et l’Inde."
“Dans l’avion, quand on déjeunais avec lui, j’ai parlé de mes problématiques du départ quand j’étais à la préfecture par rapport à l’APL accession.Je lui ai dit que c’était important pour La Réunion que le dispositif d’APL persiste. Il m’a répondu qu’après les Assises de l’Outre-mer, il va faire une loi outre-mer où il va mettre ces spécificités et il va remettre en place cette APL pour l’intérêt de La Réunion."
"Je ne porte pas de jugement. Mon combat est de bien représenter La Réunion. Il faut respecter les règlements. Le président doit avoir ses raisons."