La députée Ericka Bareigts est l’invitée du 19h d’Antenne Réunion.
"Les services de la préfecture travaillent conjointement avec les co-producteurs et les grandes surfaces. Plus la production locale sera importante moins les prix serons chers. Je ne vais pas m’engager sur du temps, mais j’aimerai régler cette affaire dans l’année", indique Ericka Bareigts.
"J’ai entendu quelques fois les consommateurs dire que les marges sont petites, je préfères regarder ma santé. Il faut que l’on arrête d’être le plus possible dépendant de l’importation, pour être dans une émancipation économique."
Les poulets réunionnais sont élevés dans des conditions industrielles mais dans le respect des règles européennes, comme le souligne la députée.
"Nous sommes dans des normes européennes. Nous avons des programmes contrôlés par les services de l’État. Sur les produits de dégagement, on ne sait pas certains d’où ils viennent. Ils sont si peu cher parce que les normes écologiques et sociales ne sont pas respectées. Ils passent juste par la France, ils sont découpés et deviennent des produits européens. Ces produits sont dégagés vers La Réunion et d’autres pays du monde."
La Fédération tire la sonnette d’alarme et alerté le Département et l’ARS. "J’ai rencontré l’établissement l’Association Saint François d’Assise. Nous allons rencontrer la Fédération lundi prochain. On a interrogé la ministre de la Santé ce lundi. Nous avons soutenu un plan d’urgence avec une enveloppe de 800 000 euros pour dégager 15 équivalent temps plein. Et porter en mai un plan travaillé par les professionnels, que je rencontre lundi."
"Quand j’étais ministre en 2017 je suis intervenue. Quand la crise est arrivée à son paroxysme, j’ai remis du dialogue entre l’ARS, le Ministère les syndicats et la direction. Ce qui a permis de ne pas avoir de licenciement et un déblocage de 14 millions d’euros."
"Il faut aussi un équilibre sur l’aspect social. Les Réunionnais doivent continuer de parler de leur santé avec Paris. On doit absolument refuser d’être mis sous tutelle. Nous misons sur une prise de responsabilité locale."