Nouveau référent Outre-mer de La République en marche (LREM), Henri Chane-Tef remplace Carine Garcia. Il est l’invité du 19 h d’Antenne Réunion.
La Réunion a un nouveau réfèrent de La République en marche pour les Outre-mer et les Français de l’étranger : il s’appelle Henri Chane-Tef, élu à la ville de Saint-Benoît. Il est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Il réagit dans un premier temps en tant qu’élu à Saint-Benoît : des poubelles qui brûlent dans sa commune, des échauffourées également constatés dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre.
"Cela ne se passe pas seulement à Saint-Benoît, mais aussi dans d’autres quartiers. Il y a un effet de groupe qui se produit. Ils se sont sûrement concertés. Il faut faire attention à ce que genre d’événement ne se propage pas."
Aux États-Unis, une nouvelle attaque terroriste a eu lieu. Et dans le même temps la France lève l’état d’urgence. Mais pour Henri Chane-Tef, ce n’est pas une erreur du gouvernement d’Edouard Philippe.
"Ça fait pas mal de mois que dure l’état d’urgence. Les gendarmes, les policiers, les soldats qui sont en état d’urgence sont toujours sur le qui-vive. C’est indispensable d’alléger et d’être quand même vigilant par rapport à tout ce qui se passe et pouvoir intervenir rapidement si nécessaire. On ne pourra pas mettre un policier derrière chaque citoyen. Aux États-Unis, il y a des contrôles drastiques, mais cela n’a pas empêché un attentat. Il faut continuer à surveiller toutes les personnes qui peuvent à un moment ou un autre commettre un attentat."
Il se positionne clairement également concernant la suppression des contrats aidés.
"Le problème des contrats aidés n’a pas résolu le problème du chômage. La suppression des contrats a été trop brutale. Il faut permettre la pérennisation des emplois. Et ne pas seulement que le jeune ait comme objectif de n’obtenir qu’un emploi aidé."
Fraîchement nommé par LREM Paris, il remplace Carine Garcia. "Je ne suis pas socialiste, je fais partie d’un groupe socialiste. Je fais partie de la majorité. J’ai demandé à Carine Garcia de venir travailler avec moi dans le domaine de la société civile."