La Région Réunion a présenté les changements à venir sur le dispositif de la continuité territoriale en 2018, notamment dans le sens Métropole-Réunion.
Plus de 88 000 ont utilisé la continuité territoriale dans le sens Réunion-Métropole et 26 000 dans le sens Métropole-Réunion en 2017.
La Région Réunion annonce des nouveautés au niveau de la continuité territoriale notamment sur le traitement des dossiers dans le sens Métropole-Réunion.
Un accueil téléphonique modifié
"Nous allons avoir un cabinet pour répondre au téléphone, compte tenu du décalage horaire, aux demandes de la métropole."
Un tutoriel pour les demandeurs
"Nous avons mis un tutoriel en ligne. Nous avons un dispositif, lorsque les Réunionnais sont à La Réunion en vacances de faire le dossier et de renvoyer simplement la carte d’embarquement. Il y aura des files prioritaires pour eux dans les guichets."
Promouvoir le bon
"Nous allons promouvoir le bon parce que c’est plus simple et ça évite au voyageur d’avancer le montant", explique Yolaine Costes, vice-présidente de la Région Réunion déléguée à la mobilité et à la Continuité territoriale.
"Sur le volet Réunion-Métropole, les choses ont évolué normalement avec beaucoup de facilité avec un nombre d’utilisateurs légèrement supérieur."
"Dans le sens Métropole-Réunion, il y a eu de grosses demandes en matière de remboursement. L’idée du mandataire a été compliquée. Il se trouve que sur ces dossiers, énormément étaient incomplets, ce qui a perturbé les choses. Nous sommes en train de tout retravailler pour que les choses soient plus fluides", détaille Yolaine Costes, vice-présidente de la Région Réunion déléguée à la mobilité et à la Continuité territoriale.
Erasmus océan Indien
Didier Robert, président de la Région Réunion, détaille un projet qui va être mis en place : "Permettre à des jeunes lycéens, à des sportifs et à des acteurs du monde culturel de pouvoir se déplacer beaucoup plus simplement dans toute la zone océan Indien. Cela concerne les îles de l’océan Indien mais peut-être aussi les pays du Grand océan Indien. Je fais référence à des pays de l’Afrique de l’Est et l’Australie."
Il ajoute : "Les lycéens pourront se déplacer beaucoup plus facilement dans le cadre d’échanges avec d’autres lycéens de ces pays. Nous avons voulu créer le mouvement d’ouverture sur le monde et sur l’espace du Grand océan Indien."