Le sénateur et président du Conseil régional, Didier Robert, est à l’origine de la plateforme de l’Union de la Droite et commente les résultats des élections législatives.
Didier Robert, sénateur et président du Conseil régional s’exprime sur le plateau du Journal Télévisé au lendemain du second tour des élections législatives.
Les résultats des élections législatives
"Il y a à prendre en considération une désaffection des Réunionnais. C’est à nous de prendre nos responsabilités et d’être à l’écoute. J’ai toujours mis un point d’honneur à être respectueux des engagements que nous prenons. C’est la première démarche à avoir."
"Il s’agit pour ces députés qui ont été élus de faire en sorte d’être dans une démarche réunionnaise. Il y a des dossiers sur lesquels il faut se retrouver. Ce qui importe, c’est que ces députés puissent défendre les Réunionnais. Il faut défendre le projet des Réunionnais. La plateforme de l’Union représente la première force politique à La Réunion. Nous portons des valeurs et un projet de développement pour l’île."
"On est dans un moment de vrai renouvellement. Les élus que nous avons soutenu avaient des mandats mais seront pour la première fois à l’Assemblée nationale. Nous sommes dans une démarche sur l’ensemble du territoire pour faire coïncider des élections avec un projet. Je suis satisfait qu’il y ait eu 7 candidats qualifiés pour le second tour et 3 élus."
"Je salue ceux qui sont députés. Ce qui nous importe c’est d’avoir des députés qui porteront la voix des Réunionnais. Je me bats pour une cohésion des politiques publiques. Il n’y a pas de réussite pour La Réunion s’il n’y a pas d’écoute à Paris et à Bruxelles."
"Ce qui importe et pour l’ensemble des élus de la plateforme de l’Union est de défendre La Réunion et les Réunionnais. On s’opposera lorsque les propositions iront contre les intérêts de La Réunion."
"Cela peut se faire avec les élus réunionnais. Si on parle d’une révolution sociale et fiscale pour les entreprises, la continuité territoriale."
"Si nous voulons nous battre contre le chômage et faire en sorte que les jeunes Réunionnais puissent trouver un travail ici, c’est de diminuer par deux les charges patronales. C’est une idée qui vient du secteur privé et que nous retrouvons. Nous ne sommes pas sur un espace continental, nous sommes en concurrence avec Maurice et l’Afrique du Sud."