A l’issue de ce premier tour, tout se joue à présent entre Emmanue Macron - candidat d’En Marche - et Marine Le Pen, candidate du Front National, quels sont les principaux points à retenir ? Fin du bipartisme, ou encore score historique du Front National, les enseignements de ce premier tour, annoncent les possibles horizons du prochain quinquennat.
Emmanuel Macron, candidat d’En Marche, vainqueur de ce premier tour de la Présidentielle 2017, avec 23,8% des suffrages, se retrouve face à la candidate du Front Nationale, Marine Le Pen, pour tenter de remporter le siège de la Présidence Française.
Ce premier tour de la présidentielle permet d’établir les premiers enseignements. Le bilan annonce notamment la fin du bipartisme en France.
Au niveau local, trois points sont à retenir : le taux d’abstention, la montée du Front National ainsi que la position de Jean-Luc Mélenchon dans les suffrages locaux.
C’est près de 264 229 abstentionnistes comptabilisés à La Réunion.
Véritable chute libre de l’intérêt du droit au vote, le taux d’abstention est de 41,32 en 2017.
Les Outre-Mer représentent le plus fort taux d’abstention pour cette élection présidentielle.
Jamais le Front national n’avait réussi un tel score lors d’une élection présidentielle.
Notamment, au niveau local, où la candidate est en tête dans 10 communes à La Réunion. C’est près de 80 221 Réunionnais qui ont voté pour la candidate.
La candidate frontiste a ainsi obtenu, selon 97% des bulletins exprimés, 21,43% des voix au premier tour.
La candidate a obtenu plus de 7,5 millions de voix, contre 6,4 millions en 2012.
Si le candidat, ne s’était pas déplacé physiquement à La Réunion, nombreux de ces militants Réunionnais ont quant à eux fait le déplacement pour ce premier tour.
Le candidat de La France Insoumise, remporte les suffrages dans 9 communes de l’île, soit 1 commune de moins que Marine Le Pen, la candidate frontiste.
L’élimination de François Fillon, candidat du parti Les Républicains, ainsi que de celle de Benoît Hamon, candidat du Parti Socialiste, au premier tour de l’élection présidentielle, marque un tournant dans la vie politique française.
Pour la première fois en 35 ans, ni la droite, ni la Parti du Socialiste, ne pourra accéder aux portes de l’Elysée.
Toutefois, quelques peu après l’annonce des résultats, les candidats ont tenu à apporter leur soutien aux candidat d’En Marche, Emmanuel Macron.
Benoît Hamon, déclaré même, qu’il était préférable de soutenir un "adversaire politique", que de se rallier aux cotés d’un "ennemie de la République".
Ce ralliement annonce un dessein probable pour les prochaines législatives.