Le candidat du parti socialiste à l’élection présidentielle - Benoît Hamon - s’est exprimé dans "La Réunion compte sur vous". Il a évoqué son programme pour la France et sa vision pour La Réunion.
Yolande Calichiama s’est rendue à Paris afin de porter la voix des Réunionnais aux candidats à la présidentielle. Le candidat du parti socialiste - Benoît Hamon - défend son programme pour l’Outre-mer.
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Revoyez les entretiens de Jean-Luc Mélenchon, Jacques Cheminade, Jean Lassalle, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, François Fillon, François Asselineau et Emmanuel Macron.
"Si j’ai remporté la primaire c’est d’abord parce que des électeurs de gauche l’ont désiré et pas des dirigeants politiques. Les questions posées à la gauche sont des questions difficiles, parce que nous sommes interrogés sur la manière dont nous avons exercé le pouvoir pendant cinq ans en bien ou mal. Ce qui m’intéresse n’est pas tant de prendre ma revanche, mais me tourner vers l’avenir."
"Si on veut réunir la gauche modérée, la gauche plus radicale, il faut pouvoir parler aux deux. Et je crois que je suis le seul à pouvoir le faire. Une campagne électorale, surtout en cette période d’incertitude, où beaucoup de gens se demandent pour qui voter, c’est se concentrer sur un projet cohérent, constant."
"Concernant le bilan de François Hollande, il y a du positif ou a minima des engagements tenus. Même si cela n’a pas totalement suffit à améliorer la situation sur le plan de l’emploi et de la sécurité dans les Outre-mer, dont à La Réunion. Mais des inégalités subsistent. Des inégalités qui sont renforcées par les handicaps structurels qui sont ceux de territoires éloignés à l’Hexagone."
"Métissée, innovante, inégalitaire."
"La priorité ce n’est pas de réduire le niveau des services publics. Par contre on peut aider nos entreprises par une baisse de l’impôt sur les bénéfices des sociétés quand ils sont réinvestis. Et on augmente l’impôt quand ils sont redistribués sous forme de dividendes."
"Aujourd’hui, ce qu’on paye, c’est que nous avons transformé la dette des banques quand elles ont fait la crise, en dette publique. Les contribuables ont racheté la dette des banques. Le résultat est que nous avons un pays qui s’est de plus en plus endetté, et on est obligés de réduire nos services publics."
"Le revenu universel, ce sera 600 euros. Il ne couvrira pas les allocations familiales, ni les Aides pour le logement, mais viendra se substituer à la prime d’activité et au Revenu de solidarité active. Le revenu universel viendra compléter le salaire, ce qui est un encouragement à rester au travail. Avec le revenu universel, j’augmente le salaire net jusqu’à 2 200 euros net par mois."
"Mon projet prévoit les allocations familiales dès le premier enfant. Aujourd’hui, on a une prime à la naissance, mais pas d’allocation familiale dès le premier enfant."
"Les emplois aidés sont efficaces, mais de manière contrastée."
"Il y a plus d’inconvénients à supprimer la surrémunération qu’il n’y en a à la maintenir. Aujourd’hui, c’est un élément de soutien à la consommation, au pouvoir d’achat et à l’activité économique."
"C’est une île, je confirme, et la Guyane n’en n’est pas une. C’est juste pour mon ami Emmanuel Macron."