Le candidat du mouvement "En Marche" à l’élection présidentielle - Emmanuel Macron - s’est exprimé dans "La Réunion compte sur vous". Il a évoqué son programme pour la France et sa vision pour La Réunion.
Yolande Calichiama s’est rendue à Paris afin de porter la voix des Réunionnais aux candidats à la présidentielle. Le candidat du mouvement "En marche" - Emmanuel Macron - défend son programme pour l’Outre-mer.
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"Les autres candidats ne sont que des Pères Noël qui ne passent que tous les cinq ans. Ce n’est pas ce que je fais. Lorsque je suis venu à La Réunion, je n’ai pas fait de grandes promesses. J’ai simplement pris des engagements réciproques. Le projet que je porte pour les Outre-mer, et en particulier pour La Réunion, c’est celui d’une libération des énergies, d’un développement possible. Mais pas de subventions sans conditions. La Réunion doit pouvoir réussir dans la République et dans l’océan Indien" déclare Emmanuel Macron face à Yolande Calichiama.
"Je ne suis pas prudent. Je suis volontariste et lucide"assure Emmanuel Macron. Avant de poursuivre : "Ceux qui promettent des blitzkriegs, alors qu’ils ont été pendant cinq années des grands généraux généraux qui n’ont rien fait, ils n’ont pas beaucoup de crédibilité. J’ai été ministre deux ans, j’ai fait ce que j’ai dit. Et lorsque j’ai été bloqué, je suis parti. Ce n’est pas le cas de François Fillon."
"J’aurai une action déterminée dès le début de mon quinquennat : sur l’emploi, la formation professionnelle, l’éducation. Et j’aurai une action résolue et durable, pour La Réunion, comme pour l’ensemble des Outre-mer."
"L’alternance que je propose, c’est l’alternance de l’efficacité. Sur les différents défis : l’illettrisme, le chômage des jeunes, le développement des filières, la sécurité... J’ai des réponses claires, précises, avec des engagements précis."
"Cela veut dire que rassembler, c’est mieux que de perdre ses soutiens. Quand on préside, on souhaite présider pour la totalité des Français et on appelle à en rassembler une large majorité. Aujourd’hui, je suis le seul candidat qui rassemble. Et je suis le seul candidat qui renouvelle. La moitié de mes députés seront des nouveaux parlementaires, au moins, et mon gouvernement sera un gouvernement d’alternance profonde."
"Entreprenante, apaisée, vibrante."
"L’émancipation, c’est la capacité à réussir dans la République, mais compte tenu de l’endroit où on se trouve. C’est reconnaître que la République est indivisible, multiple et plurielle."
"Le problème de la continuité territoriale, pour l’ensemble des Outre-mer, mais aussi en particulier pour La Réunion, c’est le fait qu’il y ait peu de compagnies qui opèrent, qu’il y a des soupçons -je ne veux pas me prononcer sur une enquête qui est en cours- d’entente entre les compagnies en ce qui concerne La Réunion."
"Continuer les compensations telles qu’elles sont été décidées au dernier projet de loi de finances : 28 millions d’euros dans un premier temps qui seront complétés. J’ai confirmé l’engagement de 38 millions. Ensuite, pendant qu’on est en train de renégocier la Politique agricole commune 2020, de continuer à avoir cette politique qui soutient la filière sucrière réunionnaise. Cette filière sera avec moi soutenue et encouragée."
"Il faut d’abord faire baisser les prix et progressivement débrancher la surrémunération. Je ne supprimerai pas la surrémunération aussi longtemps qu’on a des prix qui sont à ce niveau-là."
"La protection des démunis ne doit pas effacer la nécessité de défendre les classes moyennes. L’effort que je fais pour les ménages sur le plan fiscal, c’est d’abord de supprimer pour 80 % d’entre eux la taxe d’habitation."
"Sur les plus modestes, je revaloriserai le minimum vieillesse de 100 euros par mois. C’est une mesure de justice sociale."
"Supprimer le RSI pour les indépendants ; baisser les charges ; baisser l’ impôts pour les PME. Et simplifier le droit du travail."
"La Réunion fera partie des territoires prioritaires pour la création de postes d’enseignants. Mon engagement pour les zones d’éducation prioritaire à La Réunion est de ramener à 12 le nombre d’élèves par classe".
