Le candidat du parti "Les Républicains" à l’élection présidentielle - François Fillon - répond aux questions de Yolande Calichiama. L’émission est à suivre en direct sur Antenne Réunion.
Yolande Calichiama s’est rendue à Paris afin de porter la voix des Réunionnais aux candidats à la présidentielle. Le candidat du parti "Les Républicains" défend son programme pour l’Outre-mer.
La Réunion compte sur vous
Lisez le manifeste
François Fillon vous a-t-il convaincu ?
Donnez votre opinion
"À chaque élection présidentielle, le candidat favori a fait l’objet d’attaques violentes. C’est une très mauvaise tradition de la vie politique française."
"Dans mon cas, il y a en plus une instrumentalisation par le pouvoir politique que je dénonce."
"Je considère que ce sont des affaires qui sont montées de toutes pièces. La Justice me donnera raison, elle établira que - comme beaucoup d’autres parlementaires, y compris réunionnais : j’ai travaillé avec mes enfants, avec ma femme dans des conditions qui étaient parfaitement légales."
"C’est un scandale : comment peut-on accepter que dans un pays démocratique, le président de la République reçoive le contenu des écoutes judiciaires ?"
"La beauté de cette île, ces paysages magnifiques à leurs diversités. Je pense aussi au kaléidoscope qu’elle représente, à l’exemple de cohabitation de populations différentes. Et je pense à la présence de la France dans l’océan Indien."
"Je sais qu’il y a beaucoup de difficultés à La Réunion. Lorsque je m’y rends, les Réunionnais aiment dire que leur île est belle et qu’elle est un exemple de coexistence. Je sais qu’il y a derrière de grandes difficultés."
"C’est un programme pour que tous les Français ait du travail. Il faut que la France soit enfin bien gérée. Mon programme est réaliste et sérieux. Je propose d’appliquer ce programme à La Réunion mais je tiens compte de la fragilité de ces territoires que je connais, je tiens compte des retards accumulés au niveau du développement économique."
"Je souhaite que la décentralisation soit la plus efficace possible pour ces territoires qui sont loins et qui ont des caractéristiques. Qu’on ne dirige pas La Réunion depuis Paris ! C’est une des raisons du retard."
"Les billets d’avion ne seront pas plus chers parce qu’il y a de la concurrence. C’est déjà le cas, il y a déjà une ouverture à la concurrence réelle. Il faut simplement veiller à ce que la qualité du service soit assurée."
"Ça pose le problème du fait qu’on a projeté toutes les conditions de la métropole à une île au milieu des océans Indiens. Ce n’est pas le choix d’autres pays."
"Si on veut que la vie soit moins chère, il y a une première condition : moins de chômage. Une mesure administrative pour baisser les prix ne marche jamais."
"Il faut de l’activité économique - le chômage est un drame pour La Réunion - et de la concurrence. Plus il y en a, plus on peut faire baisser les prix."
"Je fais 100 milliards d’économies et il y a des mesures sur les retraites - rendues possibles grâce au passage à 65 ans - parce qu’à chaque fois, il faut financer les mesures, l’augmentation des petites retraites."
"C’est une question de survie pour les retraites françaises. On vit sur un continent où tous les pays développés sont à 65 ans."
"Je pense qu’en la supprimant, l’impact sur la vie locale serait très fort. C’est du pouvoir d’achat en moins, c’est de la consommation en moins. C’est de l’activité en moins. Je ne dis pas que la question ne sera pas posée mais qu’avec la situation actuelle, ce serait aggraver les choses."
"Les collectivités sont libres de leur gestion. Je veux passer avec elles un contrat avec des objectifs de réduction de dépenses. Ce contrat sera adapté à La Réunion : j’ai accepté que les subventions soient plus élevées que sous le gouvernement de François Hollande mais je veux en échange qu’il y ait un vrai effort de réduction des dépenses publiques."
"Pour que l’économie fonctionne, il faut que les entreprises puissent travailler avec un niveau de charges qui soient acceptables. Il faut qu’il y ait une forme de choc de compétitivité."
"Je propose de faire ce que les pays qui ont le plein emploi ont fait. On baisse très fortement le coût du travail et ça a un effet sur la productivité et l’économie."
"Pour les entreprises qui sont éligibles à la Lodéom, le taux de l’impôt sur les sociétés sera de 15% au maximum et je transforme les zones franches en entreprises franches. Plutôt que cibler les territoires, je cible les entreprises. Je leur donne un statut d’entreprises avec des exonérations franches."
"C’est une question de réglementation, de normes, d’engagement de la part des administrations de l’État à faire vite. On est dans un pays où rien ne se fait vite."
"Il y a un énorme problème d’immigration à Mayotte et à La Réunion. Il est sûrement beaucoup plus grave en métropole. Il risque de menacer les équilibres démographiques et sociaux. Il faut plus de sévérité dans la lutte contre l’immigration clandestine."
"Je continuerais à la défendre, c’est une filière importante pour La Réunion. Je ne vois pas pourquoi il n’y aurait d’avenir pour la canne : c’est une production qui a des débouchés."
"La France ne peut pas être tenue responsable de la colonisation. La colonisation a fait partie de toutes les civilisations. Aujourd’hui, on reproche à la France - avec les yeux du 20e siècle - ce qui était des pratiques courantes dans toutes les civilisations."
"On ne peut pas nier l’évidence. Est-ce que la France n’a pas elle-même été colonisée par le passé ? Nous montrer du doigt comme si on était des gens avec un passé honteux, c’est une erreur."
"Je suis très fier de l’avoir lancé."