Nicolas Dupont-Aignan répond aux questions de Yolande Calichiama. Le candidat de "Debout la France" se penche sur les défis et problématiques de La Réunion et s’engage sur plusieurs propositions pour notre île.
Candidat à l’élection présidentielle sous l’étiquette "Debout la France", Nicolas Dupont-Aignan répond aux questions sur son programme et évoque sa vision pour La Réunion.
Le candidat à l’élection présidentielle a également accepté de commenter des propositions formulées par les Réunionnais sur LINFO.re.
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Nicolas Dupont-Aignan a 34 mesures pour l’Outre-mer. Il se présente comme étant le candidat de l’alternance. Pour lui, ce n’est pas du marketing politique.
"Si j’ai quitté l’UMP il y a dix ans pour fonder mon propre parti gaulliste républicain social, c’est parce que je ne supportais plus l’hypocrisie. Cette voie de l’indépendance est la voie de la vérité. Nous voulons apporter des solutions, pas des discours. Cela vaut pour La Réunion autant que la Métropole."
"Les Dom-Tom ne sont pas assez considérés à Paris, par le pouvoir politique, quel qu’il soit, comme des atouts pour le pays. S’il n’y a pas une politique particulière pour valoriser ces atouts, il y aura un grand gâchis. Cela fait 10 ans que les Ultra-marins sont négligés par le pouvoir politique, alors que c’est l’un des axes très fort de ma politique globale d’aménagement du territoire, pour mon pays."
"Énergie, diversité, atout."
"Tous les gouvernements ont parlé de la continuité territoriale, mais au moment où il fallait passer à l’addition il n’y avait plus personne. Ils ont transféré le bébé à la Région, qui fait ce qu’elle peut, avec des dispositifs très intéressants."
"Je voudrais faire pour les Dom-Tom ce que l’on a fait pour la Corse, qui reçoit 200 millions d’euros au titre de la continuité territoriale. J’ai prévu 200 millions d’euros pour abonder le dispositif continuité territoriale. Parce que j’estime que ce n’est pas seulement aux Réunionnais de payer, c’est aux Français dans leur ensemble de payer."
"Je veux faire le ménage dans les transports aériens à direction des Dom-Tom. Il y a trop de fromage, trop d’argent perdu, trop d’opacité. Je suis certain que si la France le veut, si l’État s’y met, si on donne une aide, on peut faire baisser très fortement le prix des billets d’avion. Et donc développer le tourisme et l’économie."
"Je vais subventionner les liaisons, mais je vais mettre la transparence totale avec une concession de service public. On ne va pas donner de l’argent sans contrôler."
"Il peut y avoir un Plan plus complet pour le tourisme. Cela fait des années que le tourisme n’augmente pas. C’est vital pour le développement économique. À La Réunion, il y a le potentiel pour doubler le nombre de touristes en dix ans. Mais il faut un tourisme qui soit enraciné dans le territoire."
"On a été trop loin sur la protection des requins. Il faut protéger les requins et les ressources marines. Mais il ne faut pas qu’à un moment la protection se retourne contre l’homme. Je pense que l’on ne peut pas avoir une dimension touristique s’il n’y a pas l’accès à la mer. Il ne faut pas partir dans l’excès inverse. Je ne suis pas pour tuer tous les requins, ce serait stupide."
"La défiscalisation a été réduite au logement social, et non pas au logement privé ; je veux la réétendre. Au Ministère des Finances à Paris, tous les avantage pour les Dom-Tom sont critiqués, alors ces territoires ont besoin d’un effet compensateur."
"Les Océans seront notre avenir en terme d’alimentation, de richesse pour les minerais... Nous avons la deuxième zone mondiale grâce aux Territoires et Départements d’Outre-mer. Et nous n’en faisons rien ?"
"Je suis hostile au revenu universel, car il n’y a jamais de revenus sans travailler. Je veux à la fois relancer l’emploi. Les mesures en France que les entreprises qui relocalisent l’emploi soient appliquées à La Réunion. La division par deux de l’impôt sur les sociétés, quand une entreprise investit sur le territoire national. Mais aussi la protection aux frontières. Ce qui permettraient déjà de créer 2 millions d’emploi. Les bénéficiaires du RSA auront une journée de travail obligatoire par semaine. Ce n’est pas par rapport au revenu universel que l’on aura une dignité, mais par le travail universel."
"Je veux que sur chaque produit savoir où il a été fabriqué, avec la part du produit en France. Et pour les régions en difficulté d’emploi, avoir un label régional. Nos achats sont nos emplois."
"Quand il y a des productions locales il faut garder l’octroi de mer. Dans le cas contraire, comme pour les voitures, à ce moment-là, le système de la TVA est plus intéressant car il permet de faire jouer davantage la concurrence et de casser les monopoles d’importation qui expliquent parfois la vie chère. La TVA sera intégralement reversée aux Collectivités."
"J’ai entendu à La Réunion qu’il y avait beaucoup de postes qui manquaient dans l’enseignement, alors que le Gouvernement a recruté 60 000 enseignants. Je veux une politique d’aménagement du territoire."
"Dans la colonisation, il y a eu le pire, et aussi des belles choses. La France n’a pas à s’excuser, mais elle doit regarder en face ce qu’elle n’a pas fait de bien."