Le maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé et Jean-Hugues Ratenon, président de Rézistans’ Égalité 974.
Plusieurs hommes politiques étaient présents ce samedi pour l’édition spéciale d’Antenne Réunion diffusée à 10 heures.
"C’était un combat long, violent mais un respect mutuel. Au moment où il nous quitte, je voulais dire qu’à son égard, tous les Réunionnais de gauche, de droite, du centre ont un devoir de respect et de reconnaissance pour ce qu’il a fait. Paul Vergès a consacré sa vie à son île, à sa famille, à ses militants et à ses militantes. À son parti, nous disons que nous nous inclinons sincèrement."
"Ça a été un choc et une grande tristesse. J’avais beaucoup d’affection pour cet homme de par son passé, son enfance. La bataille pour l’application de la Départementalisation à travers l’égalité sociale, c’est Paul Vergès, c’est une continuité pour la population réunionnaise."
"Oui, il m’a donné envie de me lancer dans la politique, ainsi que mon père. Mon père m’a dit qu’il fallait toujours respecter Paul Vergès. Parce que cet homme, c’est nous, la population, nous, les ouvriers, nous, les militants pour la liberté et l’épanouissement de notre pays. Il nous a enseigné qu’on ne peut pas se battre pour soi, si on ne se bat pas pour notre pays."
"J’avais pris mes distances avec le PCR mais pas avec les idées développées par Paul Vergès. Après mon départ, j’ai eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises."
"On sentait le coup venir. La dernière rencontre que j’ai eu avec lui, c’était à Paris au Sénat. On a eu une discussion de trois heures de temps. Il était très simple et il me disait de continuer le combat. Le plus important, c’est de porter des idées. Paul Vergès n’était pas dans le jugement, il était sur le fond et non sur la forme."