Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît, réagit à l’actualité politique, évoque les présidentielles 2017 et son propre avenir.
Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît, est l’invité du dimanche dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il s’exprime au sujet de la loi sur l’égalité réelle ainsi que sur les prochaines élections.
"Non, je le dis clairement. C’est un malentendu qu’il faut dissiper. C’est un point de départ. C’est à la fois très très important parce qu’il y a l’expression de la volonté de la nation de montrer que c’est une priorité nationale d’arriver à l’égalité réelle."
"C’est le texte le plus fondateur voté par l’Assemblée nationale sur les Outre-Mer depuis la loi sur la départementalisation."
"Réduire les inégalités et les faire disparaître en dix à vingt ans sur des plans de convergence mis en oeuvre par les collectivités, l’État, c’est important. La représentation nationale a été volontariste pour remplir ce cadre de loi comme l’avait souhaitée la ministre Ericka Bareigts dont je souligne la détermination et la bonne co-présentation avec les députés."
"Pour l’instant, il n’a pas beaucoup avancé puisque vous n’êtes pas sans savoir qu’il y avait des élections régionales en même temps et ce que nous avions voulu porter avec un certain nombre de personnalités de gauche n’a pas été choisi par les électeurs.
Pour l’instant, ce comité n’est pas d’actualité. Cela ne veut pas dire que c’est enterré."
"Je ne le lirais pas. Il me suffit de regarder ce qui passe en boucle sur les télévisions pour savoir que là, il a commis une erreur."
"Les journalistes sont indispensables à la démocratie. Moi, je pense qu’il y avait autre chose à faire dans la période qui vient."
"Je souhaite que François Hollande va être candidat. Des élections, c’est d’abord des idées, un débat d’idées. Parlons du programme, des actions et du bilan. Son bilan en Outre-Mer est magnifique."
"Bien des choses qui auraient dû être faites depuis longtemps ont été réalisés. Petit à petit, ce qui a été promis a été tenu. Devant des planteurs, il a reconnu le danger pour la filière canne. Aujourd’hui, au niveau du projet de loi de finances 2017, il y a un budget dédié."
"Il y a eu des succès, des progrès mais pas suffisamment pour inverser la courbe du chômage."
"On se parle toujours, bien entendu. On n’est pas des sauvages On a toujours un certain nombre de ressemblances."
"Je ne crois pas qu’il faille avoir des regrets. C’était une possibilité proposée aux Réunionnais, ils n’ont pas répondu à la hauteur des espérances.
"C’est l’honneur des socialistes et des élus que de porter des problèmes et des discussions d’idées au public."
"Non, je ne souhaite pas me représenter (aux législatives). À mon âge, on ne fait plus beaucoup de projets futurs. (Aux municipales) pour l’instant, je garde ça pour moi. Si Dieu me prête vie, je serai maire de Saint-Benoît jusqu’à la fin de mon mandat."
"Je pense qu’il y a d’autres parlementaires qui aident les [autres ] communes [de la circonscription ]. Quand je me bats pour la canne à sucre, l’octroi de mer ou tant d’autres sujets, c’est pour toute La Réunion. Je suis d’abord député de La Réunion. Quand je ne fais pas dans l’Est, je fais ailleurs, pas avec la réserve parlementaire."