Près de 300 militants rassemblés à Quartier Français ce matin. C’est la première fois que Maurice Gironcel, co-secrétaire général du PCR, s’exprime depuis sa relaxe dans l’affaire des achats de voix.
Ce dimanche matin à Quartier Français, Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel harangue ses militants et brocarde son adversaire de toujours : Daniel Alamélou. Ce dernier l’accusait d’achats de voix.
Pour son premier meeting officiel depuis sa relaxe mardi dernier au tribunal correctionnel, le dirigeant du Parti communiste réunionnais (PCR) tenait à montrer qu’il arrivait à surmonter cette épreuve.
"Ce n’est pas évident. Pour mon épouse et mes enfants, mais aussi pour mes militants qui ont été secoués. Et, aujourd’hui, ils sont soulagés. Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui m’ont soutenu".
Des militants et des membres du bureau du PCR. "Nous avons toujours confiance, sachant que nous avons compris, tout au départ, que c’était une manoeuvre politique".
"Nous savions bien que c’était un complot qui était monté contre lui" lance Yvan Dejean, secrétaire général du PCR.
Et, en matière de lutte au programme de ce meeting de rentrée, l’actualité, avec les démissions au gouvernement. Que ce soit la nomination d’Éricka Bareigts en tant que ministre des Outre-mer. Mais aussi et surtout le projet de loi sur l’égalité réelle.
"C’est une loi qui va porter sur 20 ans. C’est l’avenir, le sort de La Réunion et des Réunionnais qui est en jeu. Et, je pense qu’il n’y a pas suffisamment de prise de conscience de l’importance de cet avenir" déplore Elie Hoarau, secrétaire général du PCR.
Ce matin, ils étaient près de 300 militants à avoir fait le déplacement pour écouter le premier discours officiel de Maurice Gironcel, depuis sa relaxe.