Plus d’une semaine après les attentats et suite à l’extension à l’État d’urgence à La Réunion, le niveau de sécurité dans les manifestations change. Pour les meetings, il s’agit d’une plus grande surveillance, notamment à Saint-Joseph.
L’État d’urgence est en vigueur à La Réunion - comme partout ailleurs en France - pour les trois prochains mois. Ce régime spécial implique un renforcement de la sécurité sur les points sensibles, lieux fréquentés par de nombreuses personnes.
Avec la reprise de la campagne électorale pour les Régionales à moins de 14 jours du scrutin du premier tour, plusieurs meetings sont organisés ce dimanche, notamment à Saint-Joseph autour Patrick Lebreton et une rencontre à Sainte-Marie mené par Didier Robert.
Concernant la sécurité, les attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier ont marqué le meeting de Patrick Lebreton qui a souhaité que les militants respectent une minute de silence en hommage aux victimes.
Pour ce qui est de la sécurité, les entrées sont filtrées, les sacs sont vérifiés, les pancartes sont limitées en nombre. Ces mesures de prévention sont bien accueillies par les militants qui se sentent en sécurité.
Patrick Lebreton explique qu’il n’y a pas un renforcement de la sécurité mais une surveillance plus grande. Il n’y aurait pas eu consignes particulières de la part de la préfecture.
Contacté, Didier Robert qui ce matin organisait une rencontre sur son projet économique pour La Réunion, n’a pas souhaité s’exprimer sur la question de la sécurité.