Les formations politiques socialistes, le PS et Le Progrès seront présents dans deux listes opposées au premier tour des élections régionales.
Le mouvement Le Progrès est né en mars 2013. Fondé par 4 ténors socialistes, Patrick Lebreton, Michel Vergoz, Jean-Jacques Vlody et Jean-Claude Fruteau, la création de cette nouvelle frange progressiste marque une rupture dans le clan socialiste.
Depuis 2013, le mouvement Le Progrès s’est fait une place dans l’échéquier politique réunionnais notamment grâce à ses fondateurs, élus à différents niveaux de responsabilités.
Parmi les parlementaires, il y a plus de représentants du Progrès que du PS. En effet, la fédération compte Éricka Bareigts et Monique Orphé comme ses députées alors que le mouvement est composé notamment d’un sénateur (Michel Vergoz) et de trois députés : Patrick Lebreton, Jean-Jacques Vlody et Jean-Claude Fruteau.
Le Progrès a réussi à conquérir plus de mairies. Patrick Lebreton (St-Joseph), Jean-Claude Fruteau (Saint-Benoît) et Michel Vergoz (Sainte-Rose) sont des édiles. Le PS détient cependant la municipalité la plus importante des Dom-Tom, Saint-Denis, qui a élu Gilbert Annette.
Dans les conseils territoriaux, le PS a gardé son avantage au conseil départemental avec 4 élus contre 2 au Progrès.
Mais au Conseil régional qui va voir son hémicycle renouvelé en décembre prochain, le mouvement est mieux représenté (4 élus) que la fédération (2 élus).