Ce dimanche, lors du rassemblement du mouvement Pour La Réunion, sa fondatrice, Huguette Bello a officialisé candidature aux Régionales en présence de 400 personnes dont des membres du PS et d’Europe Écologie-Les Verts.
À main levée, les membres du mouvement Pour La Réunion, ont approuvé la candidature de la fondatrice du parti pour les élections régionales. Huguette Bello, investie par le PLR ira donc bien en campagne pour le prochain scrutin.
400 personnes étaient présentes ce matin pour le meeting organisé au Barachois à Saint-Denis. Parmi les invités, la majorité des partis de gauche avaient aussi envoyé des représentants.
Le PS avec Christian Annette, Europe Écologie-Les Verts, le parti radical de gauche, le MCR ont montré leur soutien à la candidature de la députée Huguette Bello. Cela même si les meetings des écologistes et des socialistes sont eux prévus en mai. Aucune décision n’a donc été prise dans ces partis, mais l’union semble en bonne voie.
Une femme, un projet
Huguette Bello a profité de cette tribune pour présenter son projet qui se décline en quatre axes.
Parmi les priorités avancées, la formation, la lutte contre l’illettrisme. Elle évoque la mise en place du "Pôle emploi solidaire".
Mais aussi la création d’un lycée des métiers de la mer. Toujours au sujet de l’océan, elle propose de positionner le Port-Réunion sur l’axe Asie/Afrique et de créer une compagnie maritime régionale.
Pour l’économie, un soutien aux PME et TPE et un accent sur l’exportation. Concernant le tourisme : "faire plus avec moins d’argent pour un tourisme qui nous ressemble."
Au sujet des énergies renouvelables, Huguette Bello assure "L’objectif d’autonomie énergétique que nous avons inscrit dans la loi est toujours à notre portée."
Quant à la question de la desserte aérienne, elle déclare : "Il faut agir directement sur le prix du billet. Nous travaillerons pour qu’il ne dépasse pas 700 euros."
Enfin, pour ce qui est du réseau routier et de sa saturation, elle propose la réalisation d’un transport ferré : "Un premier tronçon Saint-Benoît/Saint-Denis pourrait être la solution la plus rapidement envisageable." Elle ajoute : "Le rééquilibrage territorial ne peut plus être différé", appelant à effacer les "disparités entre les quatre micro-régions".