Invitée sur le plateau du Journal Télévisé, la présidente sortante du Conseil général, réélue dans son canton au premier tour, évoque sa victoire.
La présidente sortante du Conseil général, élue conseillère départementale au premier tour aux côtés de Serge Hoarau explique les raisons de sa victoire et se projette aussi sur le deuxième et troisième tour.
"Nous sommes élus conseillers départementaux. Nous gagnons car nous sommes aller à la rencontre des électeurs. Je suis contente que le travail de terrain qui a compté", lance-t-elle.
Nassimah Dindar assure qu’il ne s’agissait pas d’un vote sanction contre le gouvernement : "C’est le travail reconnu de Serge Hoarau et moi qui a d’abord gagné. On a décadenassé les moyens du Conseil général. C’est d’abord et avant tout la reconnaissance de ce travail."
Quant au découpage du canton 10 et les contours définis : "C’était un périmètre nouveau et je viens de vous rappeler les mauvais chiffres que j’avais fait sur les législatives sur la . Il faut aller rencontrer les gens, les voir, aller dans les maisons. C’est ce que nous avons fait tous les jours entre 3 heures de l’après-midi et 11 heures du soir."
Au sujet des critiques notamment formulées par Gino Ponim Ballon, elle répond : "Si les éléments a des éléments de recours, il le fera. Ce sera au juge de voir et d’en décider. J’invite toute la presse à voir l’ensemble des contrats qui ont été signés tout au long de cette année et les 6 mois qui ont précédé l’élection pour qu’ils puissent se rendre compte s’il y a eu vraiment une utilisation de contrat pour faire gagner Serge Hoarau et moi-même."
Pour ce qui est de la stratégie à mettre en place pour le second tour, Nassimah Dindar rappelle : "Je pense que l’ensemble des élus de la droite et du centre savent que la droite perd si il y a division. Je ne peux pas vous dire si je suis la candidate de la droite, attendons d’abord les résultats de dimanche."