Comme en métropole, le nouveau gouvernement Valls ne fait pas l’unanimité. Alors que la députée PS salue les choix du Premier ministre, Didier Robert et le Parti de Gauche sont bien plus critiques.
Monique Orphé, députée socialiste, s’est félicitée du respect de la parité et de la constitution d’un nouveau gouvernement "rajeuni et recentré sur une équipe d’hommes et de femmes compétents et expérimentés, dans la continuité du précédent."
Didier Robert s’est lui montré très critique : "Depuis 2 ans, notre pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise, les Français ont perdu toute confiance dans la politique menée au plus haut niveau de l’Etat. Les réalités quotidiennes pour tous les Français, pour tous les Réunionnais sont difficiles et de plus en plus difficiles".
Il ajoute : "Les Français, les Réunionnais subissent depuis l’élection de F. Hollande une politique au coup par coup, sans ligne directrice, sans réelle ambition."
Le président de la Région Réunion continue : "La France assiste au théatre de règlements de compte politiques internes au parti socialiste. Ce remaniement ministériel est enfin la démonstration que le Président et le Gouvernement se retrouvent chaque jour un peu plus isolés."
Le Parti radical de gauche s’est aussi exprimé et a notamment critiqué le choix fait pour le poste de ministre de l’Économie : "Emmanuel Macron n’est autre qu’un ancien banquier d’affaire de la banque Rotschild, un jeune loup Solférinien qui cajole lui-aussi les grands patrons ! Le virage ultra-libéral du nouveau gouvernement est au-moins assumé au grand jour. Ne parlons plus de social-démocratie, il n’y en a jamais eu !"
Quant à la CGTR Éduc’Action, le syndicat déplore : "avec Najat Vallaud-Belkacem, nous attendons rien, si ce n’est plus de contraintes budgetaires qui vont guider les choix éducatifs, financement du pacte de responsabilité oblige. On peut donc s’attendre que le nouveau ministre de l’éducation n’ait aucun état d’âme à devancer les appels aux économies budgétaires du gouvernement Valls 2."