François Hollande, président de la République, s’est rendu à l’usine de Bois Rouge à Saint-André, afin d’aborder le dossier de la filière Canne menacée par la fin des quotas sucriers.
Avec un peu de retard, François Hollande s’est rendu sur le site de l’usine sucrière de Bois Rouge à Saint-André. Là, une vingtaine de manifestants, des représentants de la FDSEA, l’attendaient depuis de longues minutes.
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Ce matin, à son arrivée sur l’île, François Hollande avait déjà abordé le thème de la Canne. Il avait alors convenu de la "menace" que représente la fin des quotas sucriers. Le président avait ajouté qu’il donnerait des "garanties" et que "l’État et l’Europe pérenniseront l’avenir de la filière Canne à La Réunion."
Le président de la République avait même annoncé qu’une "convention particulièrement originale" allait être mise en place.
François Hollande a annoncé une dotation supplémentaire de 38 millions d’euros en plus de l’enveloppe de 90 millions déjà en place pour soutenir la filière Canne.
D’autres aides seront rapidement débloquées selon le président : 7 millions d’euros pour les agriculteurs victimes de Bejisa et 1 millions d’euros d’aide d’urgence pour les autres difficultés comme la sécheresse.
Florent Thibault, directeur agricole de Tereos océan Indien, s’est dit lui satisfait : "il faut retenir le ton positif. Il a qualifié la Canne de filière d’avenir." Il explique que les 38 millions d’euros serviront à amortir le retour de la cause.
