François Hollande est toujours attendu de pied ferme par les syndicats et acteurs économiques de La Réunion. Le président et les deux minsitres qui feront le déplacement jeudi seront sollicités sur les dossiers cruciaux : filière canne et pouvoir d’achat.
Après avoir reporté sa visite le mois dernier, François Hollande sera à La Réunion le 21 août. Une visite qui durera un peu plus de 24 heures. Les rendez-vous du Président seront concentrés sur la journée de jeudi.
Les acteurs économiques et syndicaux de l’île n’ont pas changé leurs doléances. François Hollande sera interpellé sur des dossiers comme l’avenir de la filière canne et les enjeux économiques pour La Réunion.
Les agriculteurs et les syndicats seront reçus par la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin et le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, qui accompagneront le Président. Les porte-parole des planteurs vont s’entretenir avec le ministre de l’Agriculture, pendant que les syndicats rencontreront la ministre des Outre-mer. Ils attendent des annonces fortes de la part de François Hollande.
Retraites, conséquences des aléas climatiques, coûts de production et sa place dans la commande publique... autant d’enjeux sensibles sur lesquels l’équipe présidentielle devra se pencher. Le dossier le plus crucial reste l’avenir de la filière canne.
"Toute l’agriculture réunionnaise est suspendue à la filière canne, estime Frédéric Vienne, le rôle du Président ce serait de nous assurer la continuité de la garantie des quotas pour les Dom". Pour le président de la FDSEA, la fin des quotas sucriers prévue en 2017 doit faire l’objet d’une préparation de terrain en amont dans la profession.
Du côté des syndicats, les revendications n’ont pas non plus bougé. Lors de la visite présidentielle annulée le mois dernier, un courrier a été adressé à la préfecture. "La relance pour la création d’emplois vu le taux de chômage qui est très important, sur les salaires, sur les problématique de la vie chère, sur les lois qui sont votées à l’Assemblée nationale", liste Max Banon. Sur le dernier point, le