Le porte-parole du gouvernement a annoncé que les élections régionales et départementales auront lieu conjointement en décembre 2015 en vue de la réforme territoriale. Si à gauche, les politiciens sont favorables à cette réorganisation, l’opposition déplore un manque de concertation.
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll a annoncé mercredi que les élections régionales et départementales auront lieu en décembre 2015. Elles sont donc repoussées de quelque mois.
Ce changement de date intervient alors que le gouvernement souhaite déployer une réforme territoriale qui visent à fusionner les Régions et les Départements. Le but est de "réduire le mille-feuille" administratif.
A gauche, cette volonté est saluée. Dans l’opposition, la démarche est contestée. "C’est le problème de la gouvernance. Il faut l’assemblée unique", assure Yvan Dejean, secrétaire général du Parti Communiste réunionnais.
"Ce qui est anormal aujoud’hui, c’est que le président c’est qu’il lance une réforme sans concertation et principalement en oubliant La Réunion", déplore Nassimah Dindar, présidente du Conseil général.
"Nous sommes pour la simplication du millefeuille réunionnais. C’est une nécessité", assure Philippe Le Constant, premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste à La Réunion.
Cette annonce change beaucoup de choses pour les candidats aux Régionales. Même si le gouvernment l’avait déjà évoqué plus tôt, la campagne est maintenant bien rallongée. Le président sortant, Didier Robert s’est lui déjà déclaré candidat.
Face à lui, Nassimah Dindar, président de l’UDI 974, a affirmé qu’elle serait présente sur une liste aux Régionales en vue de la fusion entre le Conseil régional et le Conseil départementale dont elle est déjà la présidente. Mais il s’agit là d’une liste du Grand centre qui rassemblerait l’UDI 974, le MoDem Réunion, jusqu’aux divers droite. Mais la division est déjà consommé, notamment en la personne de Olivier Rivière, maire UDI de Saint-Philippe, qui s’est lui prononcé pour l’Objectif Réunion de Didier Robert.
A gauche, même si plusieurs élus ont attaqué le bilan du président de Région, aucun candidat ne s’est encore déclaré.