Présidente du Conseil général et de l’UDI 974, Nassimah Dindar était l’invitée spéciale du Journal Télévisé d’Antenne Réunion dimanche soir. Pendant 45 minutes, elle s’est penchée sur ses 10 années à la tête du Département. Petit florilège de ses déclarations les plus remarquées.
Nassimah Dindar, présidente du Conseil général et du parti politique centriste UDI 974, s’est livrée à Yolande Calichiama lors d’un entretien Grand Format sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Pendant 45 minutes, elle est revenue sur ses 10 années passées au Palais de la Source : retour sur les déclarations choc de la présidente du Département.
Le social :
"Les lois de l’État ont isolé les personnes âgées et les femmes seules"
Nassimah Dindar a souhaité là exprimer sa frustration quant à la multitude d’interlocuteurs auxquels doivent s’adresser les personnes souffrant de handicap ou étant dans des situations particulières qui doivent s’adresser à l’État ou au Département selon leur âge ou situations sociales. Elle affirme avoir avec le Conseil général à travailler vers la "cohésion" de ces dossiers pour un interlocuteur unique pour les demandeurs d’aides. "Il faut changer la loi pour qu’il n’y ait un seul interlocuteur pour les personnes porteuses de handicap", déclare-t-elle.
Affaire Pansbhaya :
"Des agents qui abusent des pouvoirs publics, ça existe. Quand c’est un proche, c’est une trahison."
Ne voulant pas s’étendre sur le sujet, Nassimah Dindar a affirmé ne pas avoir été au courant des agissements d’Abdoullah Pansbhaya, ajoutant que la Justice l’aurait inquiétée personnellement si tel était le cas.
Fermeture de l’Arast :
"J’assume individuellement et de manière solitaire la décision de la fermeture de l’Arast."
Nassimah Dindar indique assumer la liquidation de l’Arast qui a mené au licenciement de plusieurs centaines d’agents. Elle souligne notamment que la fermeture a été décidée suite à une décision collégiale. Par ailleurs, la présidente du Conseil général, a affirmé que le paiement des indemnités des ex-employés de l’Arast, sujet d’une procédure judiciaire, était déjà budgétée quelque soit la décision du tribunal.
Réélection en 2008, ouverture vers le centre et la gauche :
"Je n’ai pas accepté d’être trahie par mes pairs après 4 ans de présidence et je me suis défendue."
La présidente du Conseil général explique avoir en 2008 été forcée à se tourner vers l’ouverture après que les élus de son parti qui lui avaient assuré qu’elle aurait le poste de présidente lui ait tourné le dos. Nassimah Dindar affirme avoir été "trahie" et assure "avec mon tempérament, j’aurai refait la même chose aujourd’hui."
Les partis politiques :
"Les partis politiques sont des outils périmés, il n’y a que le fric qui les dirigent."
La présidente du parti politique centriste, l’UDI 974, Nassimah Dindar s’est attaquée à la lourdeur de la mécanique des partis politiques, expliquant ainsi son choix de s’allier avec des élus de tous les bords. "Aujourd’hui, on est obligés de travailler tous ensemble", assure-t-elle.
Régionales et Cantonales :
"Je me présenterai à nouveau sur mon canton lors des prochaines élections cantonales. Je ferai bien sûr campagne pour les prochaines élections régionales."
Nassimah Dindar s’est déclarée candidates aux élections cantonales en direct sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Elle évoque la possibilité de faire partie d’une liste aux Régionales aussi.