Le syndicat Alliance Police Nationale demande plus de modération sur la page Facebook Radar 974 et évoque la possibilité d’un dépôt de plainte suite à une publications jugée outrageante. Un modérateur du site explique que beaucoup d’efforts sont faits contre de telles publications.
L’Alliance Police Nationale, un syndicat policier, tire la sonnette d’alarme. L’organisme réagit suite à une publication jugée insultante à l’encontre des fonctionnaires.
Le syndicat déplore sur la page Radar 974 un post où les policiers avaient été qualifiés de "chiens". Les forces de l’ordre s’insurgent et demandent à que la modération soit plus importante.
Idriss Rangassamy, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale, explique : "On a constaté que sur une page Facebook, on voit régulièrement des propos outrageants à l’encontre des fonctionnaires de police. Hier, sur un contrôle de police sur Saint-Denis, on a été traités de ’chiens’. On constate que sur ce genre de sites, on se laisse aller à se défouler sur des hommes et des femmes qui sécurisent les biens et les personnes. On constate une augmentation de ce genre de faits. On dit stop, parce qu’après les mots, il y a les actes."
Il ajoute : "On se réserve le droit de déposer plainte contre ces propos. Cela peut être puni d’une peine au tribunal. On appelle à ce genre de sites à modérer les utilisateurs pour ne pas banaliser les insultes envers les policiers."
Suite à la diffusion du communiqué de l’Alliance Police Nationale, un modérateur de Radar 974 a souhaité préciser la position des gestionnaires de la page.
Il explique que la modération a été renforcée depuis le début de l’année et que les publications d’insultes envers les forces de l’ordre sont supprimées.
Le modérateur ajoute que la publication mise en avant par le syndicat aurait été publié dans la nuit il y a deux semaines puis supprimé par son propre créateur.
Un autre administrateur précise : "Nous supprimons systématiquement les attaques à l’encontre des forces de l’ordre, notre équipe est composée de bénévoles, certaines prennent parfois un peu plus de temps à disparaître. (...) Nous représentons aujourd’hui un groupe d’expression pour l’ensemble des Réunionnais, un espace important d’échanges et de liberté."
Pour rappel, une publication datant du 28 mai précisait aux utilisateurs que les insultes postées étaient synonymes de bannissement définitif de la page.