Soupçonné d’apologie du terrorisme, Riad Ben Cheikh a fait appel de la décision de le placer en détention provisoire. Il était donc de retour devant la chambre de l’instruction mardi 3 avril concernant sa demande de remise liberté. La décision est tombée ce matin : Riad Ben Cheikh est maintenu en détention.
Mis en examen le 4 octobre 2017 pour "apologie du terrorisme", Riad Ben Cheikh a contesté une nouvelle fois son placement en détention provisoire.
Cet homme a fait appel de la décision de le maintenir en détention, rendue le 18 octobre dernier.
Fiché S, ce Saint-Louisien était donc de retour devant la chambre d’instruction le mardi 3 avril afin que sa demande de remise en liberté soit de nouveau étudiée. Riad Ben Cheikh est maintenant fixé sur son sort : la décision de la chambre d’instruction a été rendue ce matin et le prévenu est maintenu en détention.
Mis en examen pour apologie du terrorisme le 4 octobre 2017 à Saint-Pierre, il aurait été en contact avec les détenus de Fresnes qui préparaient un attentat en métropole et il aurait prévu de les aider.
Riad Ben Cheik, mis en examen pour des tweets où il faisait l’apologie du terrorisme et placé en détention, aurait aussi été en contact avec des détenus de Fresnes. Ces deux hommes, dont l’un devait sortir dans les prochains jours de détention, avaient l’intention d’organiser un attentat terroriste sur le sol Français.
Les différents protagonistes voulaient monter un groupe de combattants pour des actions terroristes qui auraient ciblé des policiers et surveillants de prison, selon l’Agence France Presse.
Le quadragénaire avait déjà été condamné pour avoir aidé une adolescente à partir faire le djihad en Syrie.
L’homme a été mis en examen pour apologie du terrorisme en juin et août 2017, et outrage envers agents lors de son arrestation.
Les chefs d’accusations sont : apologie publique d’actes de terrorisme, par le biais de messages adressées sur un compte Twitter entre juin et août 2017 ; outrages envers personnes dépositaires de l’autorité publique, commis le 2 octobre dernier à l’encontre de fonctionnaires de police à l’occasion de son interpellation.