Jeu du foulard, étranglement, bagarres : les faits divers relayés dans la presse locale et nationale révèlent une augmentation du nombre d’incidents dans l’enceinte des établissements scolaires. Une mère résidant à Piton Sainte-Rose a perdu son enfant dans ces circonstances. Après le drame qui a coûté la vie à son enfant, elle a créé une association pour informer et prévenir de ces pratiques dangereuses qui tendent à se multiplier dans les cours des écoles.
Ces jeux que les marmailles considèrent généralement comme étant sans danger peuvent tourner au drame. Une maman en a fait la douloureuse expérience. Il y a trois ans à peine, Christine a en effet perdu sa petite fille alors âgée de huit ans. Noélanie a été victime du jeu du bouc-émissaire à son école. Comme l’explique Christine, son enfant "subissait des violences, du racket, des injures à longueur de journée".
La mère évoque encore les strangulations qui faisaient le quotidien de la jeune écolière, et le calvaire qui a conduit à son décès. Christine a été détruite par cette disparition. Afin d’empêcher que d’autres familles ne vivent le même malheur, la mère de famille a créé une association qu’elle a baptisée du nom de sa fille décédée, Noéline. Depuis, elle tente de sensibiliser la population à ce problème de société.
Gage, jeux de défi entre camarades : la récréation est l’occasion pour les écoliers de se détendre mais parfois des dérives conduisent à des accidents dramatiques. Alors, pour informer les parents et les enfants des conséquences de ces jeux dangereux, Christine et d’autres militent au quotidien afin de faire avancer le débat et trouver des solutions.
Les parents sont aujourd’hui nombreux à tirer la sonnette d’alarme et manifester leurs craintes auprès du corps enseignant, pas toujours informé des jeux dangereux qui se déroulent dans les cours d’écoles. Tout l’enjeu pour les familles est de pouvoir intervenir avant que le pire n’arrive.