Après les incendies criminels de 2010 et 2011 qui ont ravagé 3 600 hectares de végétation au Maïdo. Le travail de réhabilitation de la forêt prendra des dizaines d’années.
En 2010 et 2011, deux incendies ont ravagé la forêt du Maïdo. 3 600 hectares de végétation sont alors partis en fumée. La semaine dernière, le caporal-chef Nirlo a avoué être l’auteur de ces feux.
Il faudra encore longtemps pour que la forêt du Maïdo regagne sa luxuriante nature. Par exemple, des plants de tamarins qui ont été plantés il y a quelques semaines ne sont encore qu’au stade de pousses et n’atteindront l’âge adulte que dans une trentaine d’années.
L’Office national des forêts poursuit aujourd’hui encore son travail de sauvegarde des espèces endémiques deux ans après le sinistre. 30 hectares de tamarins et de cryptomérias ont été renouvelés depuis. En tout, 450 hectares sont maintenant exploités et sur 6% de la superficie brûlée, des plantes endémiques ont été replantées. Pour ce faire, il faut d’abord brasser le sol avec une pelle, déposer de la litière pour que les plantes puissent à nouveau fleurir là où le feu a brûlé la végétation et la terre.
Mais il ne suffit pas de replanter, les agents forestiers doivent aussi retirer les espèces invasives pour que les pousses arrivent à s’épanouir.