Jean-Yves Sandalom est jugé ce vendredi pour avoir ébouillantée sa femme avec de l’huile en mai 2011. La défense prône la thèse de l’accident invoquant la maladresse du Saint-Andréen.
Jean-Yves Sandalom, âgé de 53 ans, est jugé à la Cour d’Assises ce vendredi, le Saint-Andréen est accusé d’avoir agressé mortellement sa femme en l’ébouillantant avec de l’huile, le 22 mai 2011, dans leur domicile conjugal situé dans le quartier de Champ-Borne à Saint-André.
D’après les dires de l’accusé, il s’agirait d’un accident : il aurait reversé de l’huile bouillante sur le visage et le corps de sa compagne en voulant lui servir du boudin, le 22 mai 2011. Son avocat a lui décidé de contester l’aspect volontaire de l’acte.
Une hypothèse que réfute la partie civile. "Il y avait plus de 300 millilitres d’huile dans une poêle ce qui n’est crédible pour faire cuire quoique ce soit", rappelle Maître Martine Leveneur, avocate de la partie civile, avant d’ajouter : "il a mis l’huile dans la poêle avec une intention de violences à l’égard de son épouse." Cette théorie est aussi mise en doute par les médecins légistes. "La victime semblait dormir et n’aurait pas eu l’occasion de se défendre", explique Annabelle Werbrouck, médecin légiste au CHU de Bellepierre.
Jean-Yves Sandalom devrait être fixé sur son sort ce soir. Il risque 20 ans de réclusion criminelle.