Victime de l’ami de sa mère, une jeune fille a subi des viols et agressions sexuelles dans le Sud de l’île. Accusé d’avoir menacé l’adolescente avec une arme pour parvenir à ses fins, l’homme aurait bénéficié de la complicité de la mère. Il risque 20 ans de prison. La mère pourrait être inculpée pour corruption de mineur.
Les faits remontent à 2009. Une jeune fille de 14 ans subit un viol et des agressions sexuelles. Elle aurait subi ces agressions lors de jeux sexuels entre sa mère et son ami. Sous la menace d’une arme, le prévenu est accusé d’avoir obligé la mère et sa fille à se soumettre à des séances photo pornographiques et autres actes sexuels.
Rencontré sur internet en août 2007, l’homme de 52 ans donnait de l’argent et des cadeaux lors de ses "visites". Lors de la perquisition de son domicile, la police a trouvé trois armes à feu chez la quinquagénaire au profil psychologique trouble. L’homme menaçait la mère et sa fille de diffuser les photos compromettantes si elles révélaient les faits ou si elles se refusaient à lui.
Une mère complice ?
Si le rôle de la mère était d’abord celui d’une victime, son implication est aujourd’hui remise en cause. La mère de la jeune victime pourrait être complice de son petit ami dans ces faits de viols et agressions sexuelles. La femme de 50 ans remet un CD contenant les photographies à la police pour l’enquête en affirmant que les faits remontaient à 2009.
Or les enquêteurs découvrent des données datant de 2005. Les déclarations de la mère trop évasives poussent le juge d’instruction à la mettre en examen pour non-dénonciation de crime et corruption de mineur.
L’une des filles plus âgées de la mère a dénoncé des relations sexuelles contraintes par sa génitrice. La responsabilité de la mère n’était pas claire, elle est passée dans le box des accusés ce matin.