Jugé depuis hier devant les jurés de la cour d’Assises de Saint-Denis, Janus P. sera fixé sur son sort ce mercredi. Cet homme est accusé d’avoir assassiné son dalon - Roméo Payet - le 1er juillet 2016 à la Ravine-des-Cabris, lors d’une veillée mortuaire. La famille de la victime veut comprendre. Ce matin, l’avocat général a requis une peine de 30 de réclusion criminelle à l’encontre de Janus Potaya. Les jurés ont tranché : l’accusé écope de 15 ans de prison.
Jugé pour assassinat devant la cour d’assises de Saint-Denis, Janus P. ne parvient pas à expliquer comment il a pu commettre l’irréparable lors d’une veillée mortuaire, durant la nuit du 30 juin au 1er juillet 2016 à la Ravine-des-Cabris.
Poursuivi pour assassinat, l’accusé encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Ce mercredi matin, l’avocat général a requis une peine de 30 de prison à l’encontre de Janus Potaya dont la moitié avec sûreté.
Les jurés ont tranché et se sont montrés plus cléments : l’accusé écope d’une peine de 15 ans de prison.
Plus de 18 mois après la mort de Roméo Payet, sa famille attend toujours des réponses. Le drame s’est produit lors d’une veillée mortuaire à la Ravine-des-Cabris la nuit du 30 juin 2016. Sur fond d’alcool, une violente dispute a éclaté entre Janus P. et Roméo Payet, deux dalons.
Le meurtrier présumé a asséné plusieurs coups de couteau à la victime.
L’avocat de l’accusé - le bâtonnier Maître Georges André Hoarau - assure que son client n’avait pas l’intention de tuer Roméo Payet. "Nous allons plaider les coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Parce qu’il est déjà établi que mon client a été vexé et humilié pendant longtemps et que la victime a invité mon client à se battre et il a refusé parce qu’il est physiquement inférieur. Il a pris un couteau, il n’aurait pas dû le faire. Il a donné des coups de couteau, il n’aurait pas dû le faire. Mais il n’a jamais voulu le tuer" assure le bâtonnier Maître Georges-André Hoarau.
Roméo Payet - un père de famille âgé de 36 ans - a été tué de plusieurs coups de couteau.
Pour l’avocat de la partie civile, il n’y a pas de doute. L’accusé avait l’intention de tuer Roméo Payet. "Les quelques témoins disent bien que l’accusé a planté directement la victime dans le dos, à des endroits qui étaient de toute évidence mortels (...). On ne peut pas se tromper avec un couteau de cette taille".
Pour la famille de la Roméo Payet, c’est l’incompréhension. Plus d’un an et demi après sa mort, ils ne comprennent pas comment la situation a pu dégénérer.