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Le ratio de meurtres et assassinats entre partenaires ou anciens compagnons rapporté au nombre d’habitants est deux fois plus important à La Réunion que la moyenne nationale.
Le gouvernement a publié l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple sur l’année 2016. 138 personnes sont décédées l’année dernière, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (conjoint, concubin, pacsé ou "ex" dans les trois catégories). 9 enfants ont aussi perdu la vie lors de ces actes meurtriers.
109 femmes ont perdu la vie sous les coups de leurs compagnons ou ex. 29 hommes sont morts tués par leur partenaire.
Les enquêteurs ont déterminé que 32 de ces violences mortelles ont été préméditées. Dans 5 cas, il s’agit de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Dans la majorité des cas, les violences mortelles se sont produits entre époux.
Ces crimes ont été majoritairement commis avec des armes à feu. Dans 13 cas, la strangulation est la cause du décès. 9 victimes ont été tabassées à mort.
Le mobile le plus souvent cité par les auteurs de ces crimes est la séparation.
Les auteurs de ces actes sont le plus souvent âgés entre 40 et 50 ans.
L’on dénombre 4 victimes de violences conjugales mortelles à La Réunion en 2016. L’île fait partie des 10 départements les plus touchés par ce fléau. La Réunion est le département d’Outre-Mer qui compte le plus grand nombre de cas.
Le taux moyen en France de décès pour 100 000 habitants est de 0,2. Le ratio est deux fois plus important à La Réunion. Il est le deuxième plus important en Outre-Mer après la Guadeloupe.