Le procès en appel de Judicaël Pinguin s’est tenu aujourd’hui devant la cour d’Assises de Saint-Denis. En première instance, l’accusé a été condamné à 7 ans de prison, le parquet a donc fait appel du verdict pour obtenir une peine plus lourde. Les jurés l’ont cette fois-ci condamné à 12 ans de réclusion criminelle.
L’homme soupçonné d’avoir séquestré et violé une fillette sur le chemin de l’école en avril 2014, dans le secteur de Grand-Bois, a de nouveau pris place dans le box des accusés. Il a fait face, ce vendredi 31 mars, aux jurés de la cour d’assises de Saint-Denis. Le verdict est tombé et la peine est plus lourde qu’en première instance.
Le 26 février 2016, Judicaël Pinguin - alors âgé de 32 ans - a été reconnu coupable de séquestration et de viol sur mineur. En première instance, l’accusé a été condamné à 7 ans de prison. Alors que l’avocat général avait requis une peine qui ne soit pas inférieure à 12 ans de réclusion criminelle. Le parquet a donc fait appel du verdict.
Pour les proches de la victime, la peine prononcée n’était pas juste. L’avocat général a rapidement fait appel du verdict.
Ce vendredi, Judicaël Pinguin a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle.
Judicaël Pinguin sera fixé sur son sort ce vendredi devant les jurés de la cour d’assises de Saint-Denis.
En avril 2014 lors de sa garde à vue, le suspect a tout d’abord nié avoir violé la fillette. Mais l’homme a fini par avouer les faits lors des auditions.
Lors du procès en première instance, le suspect a reconnu les faits et il a été codamné à 7 ans de réclusion criminelle assortie de 3 ans de suivi socio-judiciaire.
Les experts ont expliqué que l’accusé souhaitait réaliser un "fantasme". Sur le téléphone portable de Judicaël Pinguin, plusieurs photos de jeunes filles - se rendant à l’école ou au collège - ont été retrouvées.
La victime avait 9 ans au moment des faits, le 14 avril 2014. Cette fillette se rendait à l’école Raymond-Mondon à Grand Bois.
Après d’intenses recherches, un suspect a été interpellé le lendemain des faits. Il pleuvait quand l’accusé a abordé la fillette, alors qu’elle se trouvait sur le chemin de son école.
L’accusé aurait forcé l’enfant à monter de la voiture. Mais, au lieu de déposer la fillette devant son école, cet homme a commis l’irréparable en lui imposant une relation sexuelle. Avant de relâcher la fillette, tout en la menaçant.
Les enseignants se sont inquiétés en découvrant l’enfant en pleurs et les vêtements souillés. Elève de CM2, la victime était en état de choc apparent.
La petite fille a réussi à se confier en expliquant avoir été victime d’un viol lors de sa séquestration. Un important dispositif de recherches a alors été déployé pour retrouver le violeur. Les recherches ont permis d’interpeller Judicaël Pinguin.
Jugé en appel à partir de ce vendredi, l’accusé sera fixé sur son sort aujourd’hui.