L’église au coeur d’une nouvelle affaire présumée de pédophilie. Depuis 2012, 4 prêtres réunionnais ont été jugés et condamnés pour des faits similaires.
Première des quatre affaires à avoir secoué l’Église à La Réunion, l’affaire Michel Thual, en 2009. Âgé de 73 ans, l’ancien curé de Bras-Panon est mis en examen pour 11 agressions sexuelles sur des mineurs, et une tentative de viol. Il est jugé et condamné à 5 ans de prison ferme par le tribunal de Saint-Denis en 2013.
À l’époque, Monseigneur Aubry condamne les agissements de Michel Tual. L’Église de La Réunion se constitue partie civile dans le dossier.
Toujours en 2009, 2 mois après l’éclatement de l’affaire du père Tual, un autre prêtre est suspecté d’agressions sexuelles et de viols : le curé de Sainte-Marie, Jacky Hoarau. La victime, un adolescent, est un ancien enfant de choeur âgé de 15 ans. Le curé est jugé devant la cour d’assises le 27 avril 2012. Porteur du sida, Jacky Hoarau est condamné à 8 ans de prison ferme.
Lors du procès Monseigneur Aubry reconnaît avoir eu connaissance de la séropositivité et de l’homosexualité du prêtre.
Autre affaire en 2012, l’ancien curé de Saint-André, Jean-Aristène Naramoutou, écope d’un an de prison avec sursis, pour attouchements sexuels sur un enfant de choeur de 17 ans.
En 2015, autre révélation, le père Jean-Marie Vincent, ancien curé de La Source, est réduit à l’état laïc. En Métropole, l’ancien homme d’église avait déjà passé 4 ans en prison pour agressions sexuelles sur mineur.