Un père de famille a décidé de rompre le silence pour inciter les parents et les enfants à briser le tabou et ce, suite à la mise en examen d’un animateur pour "corruption et agression sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans". Plusieurs enfants auraient été victimes.
Le père d’une jeune victime a décidé de rompre le silence pour briser le tabou suite à la mise en examen d’un animateur. Son fils - âgé de 13 ans au moment des faits - a été victime d’agression sexuelle.
Mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, l’animateur aurait reconnu les faits face aux enquêteurs.
Les attouchements sexuels se seraient produits au Skate Park de Plateau Caillou entre 2012 et 2014. À cette époque, l’adolescent avait entre 11 et 13 ans. Il aurait été victime d’attouchements de la part d’un animateur de rue qui avait ses habitudes dans le secteur.
Plusieurs autres enfants se sont exprimés et c’est alors que l’affaire a été découverte.
Le père de famille d’une victime a reçu une lettre du procureur de la République lui informant des poursuites lancées à l’encontre de l’homme qui aurait abusé sexuellement de son homme.
Le père explique : "Il était pris dans une persécution morale. On lui disait de ne rien dire à son père car il ne le croirait pas, c’est pas possible qu’il croit quelque chose comme ça."
Il ajoute : "La victime n’ose plus aller de l’avant parce qu’on va aller mettre quelqu’un en prison et que bientôt, c’est nous qui allons faire quelque chose de mal. C’est ce qui est terrible. Je lui ai fait comprendre. Je lui ai demandé : ’Est-ce que c’est toi qui a fait une mauvaise action ou est-ce que c’est lui ?’ Mais il faut qu’il comprenne que ce que cette personne a fait est une chose grave. On ne peut pas laisser les choses impunies comme ça. Peut-être qu’il faut que la personne se fasse soigner mais en tout cas qu’elle n’ait plus à voir avec des enfants. Lui, il va avoir son passage, être soigné, nous combien de temps ça va durer ? Ça fait combien de temps que ça dure ?"
Du côté du suspect, son avocat, maître Louis Ropars déclare : "Mon client admet avoir eu un comportement, inspiré par des sentiments, qui n’était pas corect à l’égard d’un mineur."