Les chasseurs de tangues demandent à l’État plus de moyens pour lutter contre le braconnage car ils craignent la disparition de l’espèce.
Les chasseurs de tangue sont en colère. Ils déplorent une augmentation des pratiques de braconnage à La Réunion.
L’association des chasseurs 974 dénoncent le braconnage intensif. Pour eux, la priorité est d’informer et de sensibiliser ceux qui consomment le tangue comme les autres.
L’association des chasseurs 974 réclame aussi plus de surveillance pour endiguer le braconnage et la tenue d’une étude sur le tangue qu’ils craignent menacé d’extinction et les conditions d’obtention de la licence de chasse aux tangues car il faut actuellement posséder un fusil qui n’est pas forcément utile dans la pratique. La licence coûte aussi 300 euros.
"Aujourd’hui, on est souvent confrontés au braconnage, on est impuissant. On va voir le préfet pour demander à ce qu’il mette des agents, qu’il recrute des Réunionnais."
Ils proposent la mise en place d’un groupe de 30 éco-gardes durant la période de reproduction des tangues, de juillet à février.
Selon les chasseurs, la population de tangues diminuerait d’années en années. Mais pour l’instant, cela est impossible à vérifier car aucune étude n’a été menée sur le sujet.
Les chasseurs de tangues demandent justement à ce qu’une étude soit menée avant que le rongeur ne se retrouve en voie de disparition. Ils déplorent que les braconniers le chasse même pendant sa période de reproduction.
Les chasseurs demandent aussi à ce que les Réunionnais n’achètent que le tangue frais durant la période de chasse entre février et avril, la période de chasse légale.