Le syndicat UFAP UNSa Justice tire la sonnette d’alarme. Les surveillants s’inquiètent en raison de l’attitude de 4 détenus. L’un d’entre eux tient un discours de propagande jihadiste et un autre menace le personnel. Ces deux individus sont fichés "S".
Comme révélé hier : 4 détenus radicalisés transférés de la prison de Saint-Pierre à la prison de Domenjod provoquent des troubles dans la maison d’arrêt dionysienne.
Ces détenus inquiètent clairement les surveillants. Ces hommes apparaissent comme étant radicalisés et deux d’entre eux sont fichés "S" selon le syndicat UFAP-UNSa Justice. Ces derniers ont été placés en isolement.
L’un d’entre eux tient un discours de propagande jihadiste et un autre menace le personnel. Ces deux individus sont fichés "S".
Nicolas Calogine, secrétaire local UFAP-UNSa Justice dénonce les actes de détenus radicalisés dans la prison de Domenjod et affirme qu’ils représentent un danger pour les autres prisonniers et les surveillants.
Le syndicat UFAP UNSa précise que l’un de ces 4 détenus radicalisés tient un discours de propagande jihadiste. Il se serait déjà rendu en Afghanistan et en Syrie. Il aurait émis le souhait d’aller s’installer dans ce dernier pays avec sa famille.
Ce détenu aurait également reçu une convocation devant le parquet antiterroriste de Paris. "Un autre détenu s’est lui montré virulent à l’encontre du personnel pénitentiaire. Il aurait menacé des agents".
Ces 4 détenus se connaissent car ils sont impliqués dans la même affaire de vol aggravé.
"La Réunion n’est pas épargnée par le phénomène qui sévit en métropole, on ne veut pas attendre qu’un surveillant ait un coup de couteau ou se fasse tuer. En ce moment, les conditions de travail ne sont pas bonnes. On tire la sonnette d’alarme" affirme Nicolas Calogine, secrétaire local UFAP-UNSa Justic
"On espère que les détenus seront transférés. On a aucune garantie, on essaie de sensibiliser, de prévenir, c’est très importants que nos politiques l’entendent. On continuera à gérer au cas par cas en croisant les doigts en espérant que rien ne se passe."