Le choc au coeur de la Cité universitaire. Lundi 26 septembre, une étudiante a été victime d’une tentative de viol dans une résidence de la cité universitaire au Moufia, à Sainte-Clotilde. La jeune femme a été agressée alors qu’elle se trouvait dans les douches. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux du commissat Malartic, à Saint-Denis. En réaction à cette agression, l’Université a prévu un temps d’échange avec la communautauté universitaire ce mercredi.
Hier après-midi, une jeune femme a été agressée sexuellement alors qu’elle se trouvait dans les douches communes d’une résidence de la Cité universitaire au Moufia.
Il était environ 17 heures lundi 26 septembre lorsqu’un individu s’est introduit au deuxième étage de cette résidence universitaire. Enfermée dans les sanitaires, l’étudiante de première année a été agressée sexuellement.
Des résidents ont entendu la jeune femme crier. Certains ont tenté d’intervenir et l’agresseur a réussi à prendre la fuite. Après avoir été hospitalisée hier, la victime a pu être entendue ce mardi matin par les enquêteurs du commissariat Malartic. La jeune femme a porté plainte pour viol.
Révoltés suite à cette agression sexuelle, plusieurs centaines d’étudiants se sont rassemblés mardi matin pour dénoncer un manque de sécurité.
Dans un communiqué, la direction de l’Université indique avoir prévu ce mercredi 28 septembre, un "temps d’échange avec la communautaire universitaire". Étudiants et personnels sont invités à ce moment d’échange qui se déroulera sur le parvis de la faculté Lettres et Sciences Humaines, de 14 heures à 16 heures.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur ne serait pas un étudiant. Lundi, les forces de l’ordre ont quadrillé la zone afin de relever un maximum d’indices.
Et c’est finalement mardi après-midi qu’un homme a été interpellé. Le jeune homme a été immédiatement placé en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic. Il doit maintenant répondre aux questions des enquêteurs.
Les étudiants affirment que des personnes venues de l’extérieur n’hésitent pas à faire des allers-venues à l’intérieur des résidences étudiantes. Et ils estiment que ces problèmes de sécurité existent depuis longtemps.
Ils étaient donc plusieurs centaines à se rassembler mardi matin pour dénoncer ce manque de sécurité.