Accusé d’achats de voix, le maire de Sainte-Suzanne - Maurice Gironcel - a été relaxé.
6 mois de prison ferme, 5 ans d’inéligibilité et 10 000 euros d’amende avaient été requis contre Maurice Gironcel dans l’affaire d’achats de voix. Les qualifications exactes des faits sont : "sollicitation ou agrément de don ou promesse pour influencer un vote".
Le maire de Sainte-Suzanne est aujourd’hui fixé sur son sort. La décision de justice est tombée : il est relaxé.
Parmi les faits présumés qui étaient reprochés à l’actuel maire de Sainte-Suzanne : la disparition d’enveloppes entre les deux tours, des embauches à la veille des élections, mais aussi un échange entrepris entre l’équipe électorale de Maurice Gironcel et une personne travaillant dans un bureau de vote.
Ces accusations d’achats de voix avaient été portées par Daniel Alamélou devant le tribunal administratif. L’opposant assurait à l’époque avoir amené un "dossier solide" au tribunal administratif de Saint-Denis.
La justice reprochait au maire de Saint-Suzanne d’avoir donné une somme de "100 euros et 40 euros en bons d’essence à une assesseure de son opposant".
Dans le cadre de l’enquête, un enregistrement audio a retenu toute l’attention des gendarmes.
Pour l’avocat de Maurice Gironcel, Maître Rémi Boniface, son client était tombé dans un piège. Aujourd’hui, le délibéré a été prononcé : le maire de Sainte-Suzanne est relaxé.