Le dispositif post-attaque est lancé depuis samedi soir. À cause de la houle, 3 drumlines ont été posées au large. À partir de cet après-midi, un dispositif sera mis en place dans la ZONEX, zone de baignade de Boucan Canot.
Pour la sixième fois en trois ans, le dispositif post-attaque a été lancé à La Réunion et ce, depuis le samedi 27 août. Pour la première fois, la zone concernée est Boucan Canot.
Samedi soir à 20 heures, le dispositif a été déployé. À cause de la forte houle ce week-end, les drumlines ont été posées au nombre de 3 proches de la zone de l’attaque mais à l’extérieur du secteur de baignade, lieu immédiat de l’attaque.
Des appâts ont été relevées deux fois depuis, aucune prise n’a été faite.
Le plan "post-attaque" est une pêche réglementée sur 72 heures sur le lieu de l’attaque. Les squales dangereux sont ciblés. le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marin de La Réunion, en charge de cette pêche réglementée est en charge de cette pêche.
À cause de la forte houle ce week-end, les appâts ont été posés sur des drumlines un peu plus au large du lieu de l’attaque.
Aujourd’hui, un pêcheur a placé un dispositif de pêche dans la ZONEX, zone de baignade de Boucan Canot.
Un maître-nageur sauveteur a transporté un pêcheur en jet-ski dans la zone où il a posé une ligne appâtée qui sera relevée mardi matin.
La mairie de Saint-Paul précise qu’un trou de 2,5 mètres avait été observé ce matin dans le filet anti-requins de Boucan Canot. Selon la mairie de Saint-Paul, le bodyboardeur victime de l’attaque avait été sensibilisé par les maîtres-nageurs-sauveteurs.
Au lendemain de l’attaque de requin qui s’est produite samedi à Boucan Canot, les élus et les autorités se sont rassemblés.
L’élu à la mairie de Saint-Paul Patrick Florès et le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert ont demandé plus de prélèvements pour réguler la population de requin à La Réunion.
Frédéric Carre, sous-préfet de Saint-Paul, a lui rappelé l’importance de respecter les consignes de sécurité.
Dans un communiqué, Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul a assuré que l’interdiction de pratiquer les activités nautiques avaient été signifiée aux surfeurs.