2 jeunes soupçonnés d’avoir participé au caillassage de gendarmes le week-end dernier à Sainte-Marie devaient être jugés ce vendredi matin en comparution immédiate. Leur procès a été renvoyé. Ils ont été placés en détention provisoire.
Le procès renvoyé, 2 suspects en détention provisoire
Ils devaient être jugés ce vendredi 22 juillet, leur procès a été reporté.
Pour avoir pris part au caillassage de militaires lors d’un banal contrôle routier le week-end dernie rdans le quartier du Verger à Sainte-Marie, deux jeunes, qui ont reconnu les faits, étaient déférés aujourd’hui.
Une vingtaine de proches avaient fait le déplacement au tribunal de Champ Fleuri pour soutenir les deux agresseurs présumés.
Après être présentés au procureur de la République, ils devaient être jugés en comparution immédiate.
La tension est palpable au moment de l’audience. La mère d’un des prévenus fond en larme. Mais leur procès a été renvoyé pour préparer leur défense. Des menaces ont été échangés entre les deux familles, au moment de la sortie.
Tous contestent la version donnée par les gendarmes sur ce qui s’est passé. Les deux jeunes de 19 ans 29 ans ont quant à eux été placés en détention provisoire. Ils dormiront dès ce soir à la prison de Domenjod. Les deux prévenus encourent jusqu’à 7 ans de prison.
Une nouvelle audience est prévue le 19 août prochain.
Rappel des faits
Dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 juillet, un contrôle routier tourne mal à Sainte-Marie. Alors que les gendarmes arrêtent un scooter pour procéder à des vérifications, ils sont pris à partie par un groupe de jeunes selon nos informations.
Durant l’altercation, un gendarme reçoit d’abord un projectile à la tête. Un autre est roué de coups par une dizaine de jeunes. Le caillassage des militaires continue.
D’après nos informations, un troisième gendarme aurait alors sorti son arme pour tirer en l’air et pousser les assaillants à se disperser.
Des témoins donnent leur version
Dans le quartier du Verger, plusieurs habitants assurent avoir été présents ce soir-là.
L’un d’entre eux explique qu’au début du contrôle routier, l’un des jeunes se serait rapproché des gendarmes et leur aurait déclaré que le propriétaire du deux-roues n’était pas présent mais se rendait sur place. Une altercation aurait alors éclaté entre le jeune et un gendarme.
C’est ensuite que les faits de violences ont été commis.
Une habitante du Verger, présente le jour de l’altercation, assure que des bombes lacrymogènes avaient aussi été tirés.