Suspectée d’avoir étouffé son mari le 4 octobre 2015 à Pierrefonds, Marie-Yolande S. - une femme âgée de 73 ans - a été remise en liberté, sous contrôle judiciaire. Mise en examen pour meurtre, cette septuagénaire risque d’être jugée devant la cour d’assises.
Nos confrères du journal Le Quotidien révèlent que la gramoune suspectée d’avoir tué son époux le 4 octobre 2015 à Pierre a retrouvé la liberté.
Toujours selon Le Quotidien : la gramoune aurait été remise en liberté il y a plusieurs semaines. Une libération assortie d’un "strict contrôle judiciaire".
Agé de 73 ans, Marie-Yolande S était en détention provisoire depuis le mois d’octobre 2015. Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015 - excédée par la violence de son mari atteint de la maladie d’Alzheimer - , cette femme aurait étouffé son époux avec un oreiller. Ce couple était marié depuis plus de cinquante ans.
Elle devrait être jugée devant la cour d’assises de Saint-Denis.
Une demande de remise en liberté avait déjà été déposée le 20 octobre 2015. Les juges avaient alors décidé qu’il était trop tôt dans l’enquête pour permettre la libération de la gramoune.
Meurtre d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer
Le dimanche 4 octobre vers 4 heures du matin, c’est Marie-Yolande S. qui a signalé à ses voisins le décès de son mari, âgé de 70 ans, survenu à leur domicile situé rue Mahé de Labourdonnais - Pierrefonds -, à Saint-Pierre.
Elle a également indiqué à ses voisins - ainsi qu’à ses enfants arrivés sur place - que son mari s’était suicidé. Des déclarations surprenantes en raison de la personnalité de la victime qui, atteinte de la maladie d’Alzheimer, pouvait être agressif à l’occasion de crise mais pas suicidaire.
Le médecin appelé par la famille ayant considéré que ce décès était suspect, les policiers sont intervenus. Ils ont alors constaté que le corps du défunt reposait à même le sol sur des plastiques et une couverture, dans un le salon qui avait été débarrassé de ses meubles afin de pouvoir organiser la veillée funèbre.
Des traces suspectes sur le corps (traces de griffure et de strangulation notamment) ont également fait l’objet d’un examen plus approfondi à l’occasion de l’autopsie.
Placée en garde à vue suite à la mort de son mari, Marie-Yolande S. est rapidement passée aux aveux. Elle aurait expliqué son geste par une dispute conjugale qui aurait dégénéré.