Arrivé en janvier 2016 au Mali dans le cadre de l’opération Markhane, Mickaël Poo-Sing, un soldat d’origine réunionnaise, est mort sur le coup hier, lors de l’explosion d’une mine. Son oncle a accepté de témoigner.
Mickaël Poo-Sing, un soldat réunionnais, a perdu la vie mardi, lors de l’explosion d’une mine dans le cadre de l’opération Markhane au Mali. L’armée évoque un "militaire de grande valeur", et "un comportement exemplaire".
Un "militaire de grande valeur" et au "comportement exemplaire"
Il laisse des proches dans la douleur, dans l’Hexagone et ici à La Réunion. Son oncle, Didier Poo-Sing a appris la nouvelle part son frère, en Métropole. "Il m’a appelé hier pour me faire part de l’accident qu’a eu son fils au Mali".
Lors d’une de ses missions, le véhicule du soldat, d’origine réunionnaise, a sauté sur une mine. Le frère de Didier Poo-Sing et sa femme ont été bouleversés par cette nouvelle.
"C’est dur de perdre un neveu"
"C’était un choc pour eux lorsqu’ils ont appris le décès. Sur le coup, je n’ai pas réagi tout de suite, je croyais que c’était une blague. Mais, en fin de compte, c’était la réalité. C’est dur de perdre un neveu".
Mickaël Poo-Sing était engagé dans cette opération au Mali depuis le début de cette année.
"Je l’ai connu tout petit, jusqu’à ses 9 ans"
Même si Didier Poo-Sing avait perdu un peu de vue son neveu, il se souvient des premières année de Mickaël.
"Je l’ai connu tout petit et jusqu’à ses 9 ans, lorsque j’étais en Métropole. Comme j’étais ancien militaire, je suis revenu prendre ma retraite à La Réunion. J’avais de temps en temps des nouvelles par téléphone, mais je ne l’ai pas vu grandir".
Un mort et trois blessés lors de l’explosion de la mine
Le mardi 12 avril, vers 09h20, un véhicule de l’avant blindé de la force Barkhane a sauté sur un engin explosif alors qu’il faisait route vers Tessalit (Mali), provoquant la mort d’un soldat français et blessant trois autres membres de l’équipage.
"Le militaire français décédé est le soldat de 1re classe Mickaël Poo-Sing du 511e régiment du train d’Auxonne.
Trois autres soldats ont été blessés ; ils ont immédiatement été transportés à Gao où ils ont été pris en charge par la structure chirurgicale militaire française.