Comme en première instance, Marie-Daisy Delaplaine et Pascal Poudroux ont été condamnés en appel à 30 ans de réclusion criminelle ce vendredi après-midi, lors du verdict à la Cour d’Assises de Saint-Denis.
Le retour à la Cour d’Assises de Saint-Denis Marie-Daisy Delaplaine et Pascal Poudroux s’est terminé comme en première instance.
Au troisième et dernière journée du procès en appel de "la maison de l’horreur", le couple de tortionnaires a, une nouvelle fois, condamnés à 30 ans de réclusion criminelle.
Un verdict identique à celui en première instance : 30 ans de prison
Dans le box des accusés, l’homme niait avoir été le complice de sa conjointe. De son côté, cette dernière reconnaît avoir séquestré, violenté plusieurs victimes... en revanche elle affirme n’avoir jamais violé sa belle-mère.
Jeudi, au deuxième jour du procès en appel à la Cour d’Assises de Saint-Denis, lorsque l’avocat général lui demande à qui profite le crime, celle qui est présentée comme l’instigatrice des tortures a répondu, sans hésiter : "À tous les deux".
Si Marie-Daisy Delaplaine et Pascal Poudroux n’acceptent pas cette nouvelle condamnation, ils ont annoncé leur intention de se pourvoir en cassation.
Des sévices en nombre
En premier instance, un expert psychiatre avait décrit un "couple diabolique", tout en ajoutant que "chez eux la perversion est sans limite".
Face aux jurés, les deux sans domicile fixe (SDF), qui font partie des victimes, évoquaient les tortures subies par la mère d’un des accusés. Dans la chambre des enfants du couple, la grand-mère était ligotée, et prostituée par le couple Delaplaine et Poudroux.
Des faits insoutenables ont été commis : manche à balai et piment dans les parties intimes. Le sort réservé aux deux SDF n’était guère plus enviable. Ils ont également subi différents sévices. Des excréments de chien, des vers de terre, et un bocal de piment servi dans une assiette comme nourriture.Retour ligne manuel
Marie Daisy Delaplaine est considérée comme le cerveau dans cette affaire. En première instance, elle avait aussi été reconnue coupable de viols en plus des faits de séquestrations, violences aggravées, viols, proxénétisme qu’elle partage avec son compagnon de l’époque, Pascal Poudroux.