Hier, un nouveau drame conjugal s’est produit au Tampon. Agé de 57 ans, un homme a tué sa femme car il ne supportait pas la séparation. La victime - âgée de 50 ans - a été abattue d’un coup de fusil. Le meurtrier a retourné l’arme contre lui pour se donner la mort. La journée des Droits de la femme a été marquée par ce terrible drame.
Depuis trois mois, les disputes étaient fréquentes entre Marie-Andrée et Jean-Jacques. Ce couple de quinquagénaires était séparé depuis le mois de décembre mais l’auteur des coups de feu ne supportait pas la rupture.
Hier, une énième dispute a viré au cauchemar. Marie-Andrée a été tuée d’un coup de fusil et son conjoint n’a pas hésité à se donner la mort en retournant l’arme contre lui.
Arrivés sur place, les médecins du SMUR et les sapeurs-pompiers n’ont rien pu faire pour le couple. Marie-Josée et son meurtrier gisaient au sol, dans la cour de la maison familiale.
Un nouveau drame de la séparation survenu le 8 mars, date de la journée des droits de la femme
Dans le quartier, les habitants sont sous le choc. Incompréhension, tristesse, les proches du couple sont anéantis.
Agée de 50 ans, Marie-Andrée a été tuée par son compagnon à coup de fusil et le meurtrier s’est suicidé quelques secondes plus tard. Selon les informations recueillies sur place, cet homme - décrité comme étant "gentil et sérieux" - ne supportait pas la séparation.
Dans le quartier, le choc se mêle à l’incompréhension. Les proches du meurtrier décrivent un homme sérieux et apprécié. Il travaillait en tant qu’agent communal.
Le quartier sous le choc
Hier, ce sont les voisins de Marie-Andrée qui ont donné l’alerte après avoir entendu retentir les coups de feu. Mais à l’arrivée des médecins du SMUR et des sapeurs-pompiers, il était déjà trop tard. Marie-Andrée et son ancien conjoint gisaient au sol, dans la cour de la maison familiale.
Peu de temps après les faits, l’ex-mari de la victime s’est rendu sur place, devant la case située chemin Stéphane. Jean-Claude a vécu avec Marie-Andrée avant Jean-Jacques et pour lui, il est inconcevable qu’une séparation puisse mener à la mort...
Hier, les techniciens en identification criminelle (TIC) ainsi que les hommes de la brigade de recherches de Saint-Pierre ont investi la maison afin de procéder aux premières constations. Un fusil a été retrouvé à proximité des deux corps sans vie.
Pour les besoins de l’enquête, des autopsies seront réalisées sur les corps de Marie-Andrée et de son meurtrier.
Violences conjugales : 4 Réunionnaises sont mortes depuis le début de l’année
Ingrid, Géraldine, Jocelyne et hier, Marie-Andrée : quatre prénoms pour quatre femmes tuées.
Depuis le début de l’année 2016, quatre femmes réunionnaises ont trouvé la mort sous les coups de leurs conjoints ou de leur ex-compagnon. Des chiffres alarmants.