Vendredi soir vers 21h, dans la commune du Port au niveau de la Zup n°3, une femme de 56 ans a été tuée après avoir reçu plusieurs coups de couteau de son conjoint. C’est ce dernier, ex-policier, qui s’est dénoncé aux forces de l’ordre, en appelant le commissariat du Port. L’homme a été placé en garde à vue. Il va être déféré cet après-midi à Champ Fleuri.
Placé en garde à vue après s’être rendu aux policiers en reconnaissant avoir poignardé sa conjointe, Alain P. doit être déféré ce dimanche après-midi à Champ Fleuri.
Il devrait être mis en examen, avant un probable placement en détention provisoire.
La voisine voit le présumé meurtrier accueillir les policiers
Aux alentours de 21h le vendredi 26 février, Marie-Clotilde rentre du chemin de Croix. Voisine du couple depuis plusieurs années, elle aperçoit Alain, le présumé auteur des coups de couteau, accueillir les policiers.
"Lorsque je suis arrivée, j’ai entendu que la police cherchait autour de la maison où il était. Il a dit c’est moi que l’a appelle à zot. Ils l’ont ensuite menotté et placé dans le fourgon de police et ils sont partis".
Frappée de plusieurs coups de couteau par son conjoint, Jocelyne n’a pas survécu à ses blessures, malgré l’intervention des secours.
"C’est la fille qui ira à l’enterrement de sa maman"
"Parait-il qu’elle préparait un départ. Mais je n’en sais pas plus, c’est ce que la soeur m’a confié hier soir. Elle voulait peut-être partir rejoindre sa fille au Québec. Mais elle n’a pas eu le temps, la pauvre. Maintenant, c’est la fille qui ira à l’enterrement de sa maman", poursuit la voisine.
Un ex-policier qui a déjà fait un séjour en prison
Selon les riverains, le couple de quinquagénaires vivait quasiment enfermé dans leur maison. Il semble qu’Alain P. avait honte d’avoir fait de la prison quelques années auparavant.
"Ils vivaient enfermés et ne sortaient rarement, que lors du passage du facteur, si quelqu’un les appelaient ou pour sortir les poubelles, c’est tout".
Alain, le meurtrier présumé, a été placé en garde à vue au commissariat Malartic de Saint-Denis. L’enquête a été confiée à la brigade de sûreté départementale.