Suite aux 75 cas de toxi-infection alimentaire déclarés en deux jours dans 4 établissements, un arrêté préfectoral interdit la fabrication et la livraison de repas élaborés par l’entreprise incriminée.
19 personnes ont été hospitalisées ou ont dû se rendre aux urgences
En deux jours, 75 personnes ont montré des symptômes de toxi-infection alimentaire, dont 19 qui ont dû être présentées aux urgences ou hospitalisées.
Vendredi matin, c’est au tour des centres de formations d’apprentis (CFA) de Sainte-Clotilde, mais aussi la structure du Port, à être concernés par de nouveaux cas de toxi-infection alimentaire.
Suite à cette multiplication des cas, un arrêté préfectoral a été émis à la mi-journée. L’arrêté interdit à l’entreprise qui a réalisé et livré les repas sur les quatre sites concernés de poursuivre temporairement son activité.
Résultats des analyses connus sous 48 à 72h
"L’action menée conjointement hier soir et ce matin par les services de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF) et de l’ARS-OI dans les locaux du prestataire de la confection et livraison des repas ainsi que sur certains sites de consommation, permettra d’identifier les germes en cause. Des prélèvements ont été effectués sur les repas témoins, restes de repas et selles de malades. Les résultats sont attendus sous 48 à 72h", explique la préfecture dans un communiqué.
Cette suspension impose également au gérant de l’entreprise, explique la préfecture :
"- de contacter tous ses clients pour obtenir le retrait de la consommation des produits déjà livrés avec une date de production 17, 18, et 19 février.
- de rappeler ces produits à des fins de destruction
- de nettoyer et désinfecter ses différents ateliers, locaux et matériels
- de faire procéder à une visite médicale du personnel de production afin de confirmer leur aptitude à la préparation de repas."
En cas de symptômes, composez le 15.
Et vendredi en milieu d’après-midi la ville de Saint-Denis et le CCAS ont informé que des symptômes d’intoxication alimentaire avaient été détectés chez quelques bénéficiaires du dispositif de portage de repas à domicile.