Depuis hier, des camions font bloc devant le Conseil régional. Les transporteurs réclament davantage de contrats et conteste l’importation de roches malgaches pour le chantier de la Nouvelle route du Littoral.
Les camions bloquent toujours La Région
Ce jeudi matin, une vingtaine de camions bloque toujours l’accès au Conseil régional, dans l’espoir d’obtenir une réunion avec les décideurs du chantier de la Nouvelle route du Littoral.
L’objectif des transporteurs mobilisés, obtenir leur part de la manne financière que représente ce chantier de la NRL, grâce notamment au marche de la livraison d’andains.
Demande d’arrêt de l’importation des roches malgaches
"Ce que nous voulons, c’est d’avoir le droit d’approvisionner le chantier de la Nouvelle route du Littoral en andains. Mais aussi que nous ayons le partage du transport sur les andains et les gravats. Autre point, nous demandons l’arrêt total ou momentané de l’importation des roches de Madagascar", énumère Michel Allamèle, président de la Fédération des terrassiers de La Réunion.
Au point mort depuis hier, les négociations auraient pu débuter ce jeudi matin, puisque la Pyramide inversée a proposé une réunion, au Port, avec les transporteurs, la direction du chantier et la GTOI.
Mais cette proposition de réunion a été rejetée par les transporteurs. Pour ces derniers, il s’agirait d’une manoeuvre destinée uniquement à faire lever le blocage du site de la Région.
"À leur demande, hier, j’ai accepté de les recevoir à la Région, alors qu’ils bloquaient l’entrée d’Egis au Port. Nous avons convenu de se retrouver ce matin et d’avoir une réunion avec la direction de l’entreprise. Ils ont refusé d’y aller", souligne Dominique Fournel.
L’élu en charge de la Nouvelle route du Littoral indique néanmoins que "la porte reste ouverte".
Nouvelle proposition de réunion
Au point mort, les négociations semblent aujourd’hui bloquées. Mais tout espoir n’est pas perdu.
Alors que l’ultimatum des transporteurs a expiré à la mi-journée, La Région a annoncé une nouvelle proposition de réunion "dans l’après-midi, ou au plus tard en fin d’après-midi", déclarait Michel Allamèle, en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
Toutefois, la Région avait émis plusieurs conditions. Elle accepte de recevoir 5 personnes... mais pas Michel Allamèle.