Au lendemain de la mort de Géraldine Nauche dans le parking du centre commercial de Sainte-Marie, la garde à vue de Didier Nauche est prolongée. Il est passé aux aveux.
Didier Nauche est passé aux aveux ce vendredi
Après avoir poignardé sa femme Géraldine le jeudi 21 janvier, Didier Nauche a été placé en garde à vue. Celle-ci a été prolongée de 24 heures.
Il devrait être déféré ce samedi 23 janvier à 14 heures, et passer devant le juge avant une possible mise en examen et un placement en détention provisoire.
Devant les enquêteurs de la Brigade de recherches de Saint-Benoît, Didier Nauche est passé aux aveux. Il reconnaît les faits.
Les examens médicaux commencés cet après-midi sur le corps de Géraldine Nauche devraient s’achever demain.
L’enquête, sous la direction du procureur de la République, se poursuit. Elle devra notamment déterminer si Didier Nauche a prémédité son geste, ou s’il s’agit d’un acte passionnel.
Il poignarde sa femme sur le parking du centre commercial
Jeudi après-midi, aux alentours de 17 heures, Didier Nauche, un homme de 42 ans, a porté un coup mortel à sa femme Géraldine, âgée de 38 ans. Le drame s’est déroulé sur le parking du Jumbo Score de Sainte-Marie.
Le couple était séparé depuis quelques semaines
Alors que la femme faisait ses courses, elle a été percutée par une voiture conduite par son mari. D’après le procureur de la République, le couple, qui habitait à Sainte-Marie, s’était séparé quelques semaines plus tôt.
Percutée par une voiture et poignardée à la gorge
Le mari sort du véhicule et assène un coup de couteau à sa femme au niveau de la gorge. Un homme qui travaille au centre commercial a essayé en vain de s’interposer entre le mari et la victime.
La mère de la victime était présente au moment du drame.
Le mari s’enfuit avant de se rendre aux gendarmes
Didier Nauche remonte ensuite dans sa voiture et prend la fuite. Il finit par se rendre aux gendarmes, qui l’ont placé en garde à vue.
Malgré l’intervention des secours, Géraldine Nauche succombe à ses blessures.
Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la Brigade de recherches de Saint-Benoît.
Une équipe scientifique était sur place jusqu’en début de soirée pour prendre des photographies de la scène de crime.