Aux alentours de 1 heure du matin, le Groupement d’intervention de la Police nationale a fait irruption dans l’habitation d’une famille de Saint-Pierre dans le cadre de la lutte contre la radicalisation. Les forces de l’ordre n’ont rien trouvé de suspect dans l’appartement.
Une famille Saint-Pierroise tirée du lit dans la nuit de samedi à dimanche suite à une perquisition.
L’appartement était la cible d’une perquisition réalisée par le Groupement d’intervention de la Police nationale qui a fait irruption dans l’immeuble aux alentours de 1 heure du matin ce samedi.
Les forces de l’ordre ont d’abord détruit la porte métallique à l’entrée du bâtiment après plusieurs minutes d’efforts. Ils pénètrent ensuite dans l’immeuble pour trouver l’appartement ciblé.
Les autres locataires ouvrent leurs portes par peur de les voir détruites. Le GIPN entre alors dans l’appartement visé où vivent un couple et leurs 5 enfants.
Les hommes ont fouillé l’appartement de la famille. Aucun document suspect n’a récupéré par les force de l’ordre et donc aucune interpellation n’a été réalisée.
Pour la préfecture, cette intervention est normale dans le cadre de la lutte contre la radicalisation pour lever tout doute sur la famille.
Le propriétaire du logement connaît ses locataires depuis environ 3 mois, il n’a pas observé de comportement suspect chez la famille arrivée sur l’île il y a huit mois et donc les parents suivent des courts de théologie à la mosquée de Saint-Pierre.
"J’ai pas de problème avec mon locataire. Je trouve que c’est un couple qui n’a jamais de problème", explique Goulam Omarjee, propriétaire de l’appartement.
D’après nos informations, le couple n’aurait jamais tenu de propos inquiétants à la Mosquée ou aux abords. La famille Saint-Pierroise espère que cet état d’urgence ne crée pas d’amalgame.