Ce mardi 17 novembre, un jeune homme a été interpellé par les hommes du GIPN - très tôt - dans le quartier de La Bretagne à Saint-Denis. Ce mineur a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic. Il va maintenant devoir répondre aux questions des enquêteurs. Au mois d’août, il avait menacé de "faire le jihad" lors d’une autre intervention des forces de l’ordre. Selon nos informations, le jeune a été interpellé pour des vérifications et ne représentait pas de danger immédiat.
Ce mardi, un adolescent âgé de 16 ans a été interpellé par les hommes du GIPN (Groupement d’Intervention de la Police Nationale) dans le quartier de La Bretagne.
Le jeune homme n’a opposé aucune résistance face aux hommes du GIPN. Il a ensuite été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic, à Saint-Denis.
L’arrestation s’est produite suite à un signalement. Le jeune homme aurait tenu des propos inquiétants - ayant menacé de mort sa mère et sa soeur - mais n’aurait pas montré de véritables signes de radicalisation.
L’adolescent avait par le passé déclaré vouloir de faire le "jihad", en août dernier lorsqu’il avait menacé de faire exploser sa chambre suite à une dispute avec sa soeur.
Le jeune a vu sa garde à vue prolongée. Les forces de l’ordre continuent les interrogatoires pour déterminer s’il sera placé en hôpital psychiatrique. Dans le cas contraire, il sera déféré devant le parquet jeudi.
100 signalements enregistrés en 2015
Hier, le préfet de La Réunion Dominique Sorain a déclaré que près de 100 signalements ont été enregistrés depuis le début de l’année sur le département.
La Réunion n’est pas en État d’urgence comme l’est la France métropolitaine. Mais de nouvelles mesures viennent s’ajouter à celles imposées par le plan Vigipirate actif et renforcé depuis les attentats du mois de janvier.
Concernant les soupçons de radicalisation, une centaine de cas ont été enregistrés depuis le début de l’année. Ces signalement sont deux fois plus nombreux qu’avant.
Le préfet de La Réunion rappelle que la sécurité est au coeur de son action.